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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 12:20

Benoît XVI profite de son voyage aux Etats-Unis pour expliquer la vision catholique des "droits de l'homme" conçus comme "droits humains fondamentaux". Il explique la vision catholique de la "liberté", conçue comme "appel à la responsabilité personnelle", condamne la "logique relativiste" mais défend son existence comme "multilatéralisme, condition indispensable à l'équilibre du monde".

"Depuis l'aube de la République, la quête de liberté de l'Amérique a été guidée par la conviction que les principes du gouvernement politique et de la vie sociale sont intimement liés à un ordre moral subordonné au Dieu créateur. Les rédacteurs des textes fondateurs de cette nation ont mis en avant cette conviction quand ils ont proclamé « l'évidente vérité » que tous les hommes sont créés égaux et dotés de droits inaliénables enracinés dans les lois de la nature et du Dieu de la nature. Le cours de l'histoire des Etats-Unis démontre les difficultés, les luttes et la grande résolution intellectuelle et morale nécessaires pour façonner une société qui a fidèlement intégré ces nobles principes. Dans ce processus, qui a forgé l'âme de la Nation, les croyances religieuses ont été une constante inspiration et une force directrice, par exemple dans la lutte contre l'esclavage et dans le mouvement des droits civiques. À notre époque, particulièrement dans les moments de crise, les Américains continuent à trouver leur force dans leur engagement pour ce patrimoine d'aspirations et d'idéaux partagés.
Historiquement, les catholiques, mais aussi tous les croyants, ont trouvé ici la liberté de prier Dieu en accord avec ce que leur dictait leur conscience, tout en étant, dans le même temps, acceptés comme une partie de la communauté politique dans laquelle chaque personne et chaque groupe peut faire entendre sa voix.
... La liberté n’est pas seulement un don, mais aussi un appel à la responsabilité personnelle. Les Américains le savent par expérience – presque chaque ville de ce pays possède ses monuments qui rendent hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la défense de la liberté, soit sur leur propre terre, soit à l’étranger. La défense de la liberté appelle à cultiver la vertu, l’autodiscipline, le sacrifice pour le bien commun et un sens de la responsabilité envers les plus démunis." (Benoît XVI, Dieu bénisse l'Amérique, 16 avril 2008).
"Le président américain et le pape "ont réaffirmé leur rejet total du terrorisme ainsi que de la manipulation de la religion pour justifier des actes immoraux ou violents contre des innocents", selon un communiqué commun publié à l'issue de leur entretien à la Maison Blanche.

"Ils ont également évoqué la nécessité de lutter contre le terrorisme par des moyens appropriés respectant la personne humaine et ses droits", ... laissant entendre que le pape a exprimé à George Bush sa condamnation du recours à la torture pour obtenir des informations auprès de détenus de Guantanamo ou en Irak." (Romandie.com)
"Benoît XVI est le troisième pape à être reçu au siège de l'organisation internationale, après Paul VI et Jean Paul II. Alors que l'ONU célèbre le 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme, le discours de Benoît XVI "sera centré sur ce thème et surtout sur l'unité et l'indivisibilité des droits humains fondamentaux", a récemment indiqué le secrétaire d'Etat du Vatican, Tarcisio Bertone.
Le pape interpellera la communauté internationale sur la nécessité de fonder les droits de l'Homme "sur la justice et l'éthique", et "sur ses obligations de protéger les droits des plus faibles", a ajouté ce proche collaborateur du chef de l'Eglise catholique. Benoît XVI accorde aux questions éthiques une place prioritaire dans son message.
...Mais dans l'enceinte de l'ONU, on peut s'attendre à ce qu'il passe en revue les grands défis auquel est confronté l'humanité, des guerres et tensions qui mettent en péril la sécurité mondiale au réchauffement de la planète ou à l'accroissement des inégalités, avance un diplomate. Benoît XVI s'est récemment montré sévère envers l'ONU, accusée de pratiquer une "logique relativiste" conduisant à privilégier le consensus sur la vérité. Mais il défend son existence, attaché au multilatéralisme qu'il considère comme une condition indispensable à l'équilibre du monde." (Afp)

                                               ***
Autour de la liberté, effort sur soi, liberté-conquête :
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Ce pour quoi on se bat : la survie de deux mille ans de civilisation occidentale européenne
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Le sens métaphysique de la Révolution

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 08:25

AFP, 08/03/2008 15:14

Le pape Benoît XVI a dénoncé samedi le phénomène de la sécularisation qui "dénature de l'intérieur la foi chrétienne", et qui via "l'hédonisme" et "le consumérisme" se manifeste "au sein même de l'Eglise" et vient "nuire à la vie ecclésiale".

"La sécularisation envahit tous les aspects de la vie quotidienne et permet le développement d'une mentalité dans laquelle Dieu est rendu absent, en partie ou en totalité, de l'existence et de la conscience humaine", a déclaré le pape devant l'assemblée plénière du conseil pontifical pour la Culture.

Cette sécularisation "n'est pas seulement une menace extérieure pour les croyants, mais elle se manifeste déjà depuis quelque temps au sein même de l'Eglise", a souligné Benoît XVI dans un discours communiqué par le Vatican.

"Elle dénature de l'intérieur et en profondeur la foi chrétienne, et, en conséquence, le style de vie et le comportement quotidien des croyants", a-t-il ajouté.

Le pape a notamment dénoncé "la mentalité hédoniste et consumériste prédominante qui favorise, chez les croyants comme chez leurs guides, une dérive vers la superficialité et un égocentrisme qui nuit à la vie ecclésiale".

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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 17:43

C'est aujourd'hui une "conception positive du droit" qui domine, "selon laquelle "l'humanité, la société, voire une majorité de citoyens est la source ultime du droit. Et il ne s'agit plus de la recherche du bien, mais de celle du pouvoir, d'un équilibre de pouvoirs. Le relativisme éthique est à la base de cette tendance, dans lequel voient une des conditions base de la démocratie, le relativisme garantissant selon eux la tolérance et le respect de tous. S'il en était ainsi, la majorité du moment serait source unique du droit, alors que l'histoire démontre que les majorités peuvent se tromper"...


AC/LOI MORALE NATURELL/COM-TI VIS 071005 (580) via Le Forum catholique

Autre source: Le pape présente la loi naturelle comme le fondement de la démocratie (Zenit.org)

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 09:15

Zenit.org

Explications de Mgr Angelo Amato

 

ROME, Mardi 10 juillet 2007 (ZENIT.org) –« Eviter les interprétations erronées et réductrices » de l’enseignement de Vatican II sur la nature de l’Eglise, c’est, explique le secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, Mgr Angelo Amato, à Radio Vatican, le but de ce nouveau document intitulé « Réponses à des questions concernant certains aspects de la doctrine sur l’Eglise », accompagné d’un commentaire officiel (cf. ci-dessous in « Documents » pour les deux textes dans leur traduction officielle en français).

Le document est particulièrement important pour le dialogue œcuménique et s'attache à préciser le sens théologique du verbe « subsister » dans l’expression de Lumen Gentium: « Elle est l'unique Eglise du Christ que, dans le Symbole, nous reconnaissons comme une, sainte, catholique et apostolique, que notre Sauveur, après sa résurrection remit à Pierre pour qu'il la paisse (Jn 21, 17). C'est elle que le même Pierre et les autres Apôtres furent chargés par lui de répandre et de guider (cf. MI 28, 18 ss), elle enfin qu'il établit pour toujours 'colonne et soutien de la vérité' (I Tim. 3, 15). Cette Eglise, constituée et organisée en ce monde comme une communauté, subsiste dans ('subsistit in') l'Eglise catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui, encore que, hors de cet ensemble, on trouve plusieurs éléments de sanctification et de vérité qui, en tant que dons propres à l'Eglise du Christ, invitent à l'unité catholique » (n. 8).

« Face à des interprétations erronées ou réductrices de la doctrine conciliaire, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi entend rappeler la signification authentique de l’expression 'subsistit in' qui se trouve dans la constitution dogmatique sur l’Eglise, Lumen Gentium ».

Pour ce qui est du terme « réponses » dans le titre du document, Mgr Amato précise: « C’est un genre qui n’implique pas des argumentations très articulées, propres par exemple, aux Instructions et aux Notes doctrinales. Dans notre cas, au contraire, il s’agit de quelques réponses brèves aux doutes relatifs à la correcte interprétation du concile. Concrètement, ce sont 5 questions et 5 réponses synthétiques qui se limitent à rappeler le magistère pour offrir une parole sûre en la matière ».

« La première question, résume Mgr Amato est de savoir si le concile œcuménique Vatican II a changé la doctrine antérieure sur l’Eglise. La congrégation répond en affirmant que le concile œcuménique Vatican II n’a pas voulu changer et n’a pas, de fait, changé cette doctrine, mais il a seulement voulu la développer, l’approfondir et l’exposer plus amplement, comme l’affirme avec clarté Jean XXIII au début du concile: 'Le concile (…) veut transmettre la doctrine catholique de façon pure et intègre, sans atténuation ni déformation' ».

Pour ce qui est de l’expression « subsiste », Mgr Amato explique: « La réponse de la congrégation cite le concile, et dit que le Christ a constitué sur la terre une seule Eglise : 'Cette Eglise (…) subsiste dans l’Eglise catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques en communion avec lui'. La subsistance indique la continuité pérenne, historique, et la permanence de tous les éléments institués par le Christ dans l’Eglise catholique, dans laquelle concrètement se trouve l’Eglise du Christ sur cette terre ».

« D’aucuns, poursuit Mgr Amato, ont vu là un changement radical de l’enseignement sur l’Eglise. En réalité l’expression 'subsiste dans' réaffirme la pleine identité de l’Eglise du Christ avec l’Eglise catholique, et ne change pas la doctrine catholique sur l’Eglise. Mais elle exprime plus clairement comment, en dehors de l’Eglise, il n’y a pas de vide ecclésial, mais que l’on trouve de 'nombreux éléments de sanctification et de vérité', 'qui, en tant que dons propres de l’Eglise du Christ, poussent à l’unité catholique ».

... Pour ce qui concerne les communautés chrétiennes issues de la Réforme du XVIème siècle, Mgr Amato reconnaît une « blessure beaucoup plus profonde »: « Surgies après un millénaire et demi de tradition catholique, ces communautés n’ont pas conservé la succession apostolique dans le sacrement de l’Ordre, se privant ainsi d’un élément constitutif essentiel de l’Eglise. A cause du manque de sacerdoce ministériel, ces communautés n’ont pas conservé la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique. C’est pourquoi, selon la doctrine catholique, elles ne peuvent pas être appelées 'Eglises' au sens propre ».

... En conclusion, en éliminant les interprétations erronées sur l’Eglise, les 'responsa' contribuent à renforcer le dialogue œcuménique, qui, en plus de l’ouverture aux interlocuteurs, doit encore sauvegarder l’identité de la foi catholique. Ce n’est qu'ainsi que l’on pourra arriver à l’unité de tous les chrétiens en un 'seul troupeau et un seul pasteur' (Jn 10, 16) et guérir les blessures qui empêchent encore à l’Eglise catholique la réalisation plénière de son universalité dans l’histoire ».

 

© Innovative Media, Inc.

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 15:25

10/07/2007 16:08 

CITE DU VATICAN, 10 juil 2007 (
AFP) - Benoît XVI impose à l'Eglise une interprétation conservatrice de Vatican II



Avec la réhabilitation de la messe en latin et un nouveau texte restrictif du Vatican sur l'oecuménisme, le pape Benoît XVI a donné en quelques jours deux signes de sa volonté d'imposer à l'Eglise catholique une interprétation conservatrice du concile Vatican II.
Pour le pape allemand, ce grand évènement (1962-1965) qui a marqué le 20ème siècle s'inscrit dans la "continuité" de l'histoire de l'Eglise et n'a pas constitué la "rupture" que certains voulaient y voir.
Le Vatican a donc rappelé mardi que les efforts de réconciliation avec les autres confessions chrétiennes ("oecuménisme") entrepris depuis le concile par l'Eglise catholique ne doivent pas être inteprétés comme le signe que celle-ci renonce à sa prétention d'être "la seule et véritable Eglise du Christ".
Les autres Eglises, issues des différents schismes qui ont marqué les 2.000 ans d'histoire du christianisme, possèdent certes "des éléments de sanctification et de vérité", reconnaît le document du Vatican, mais de façon imparfaite et "déficiente".

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 14:25

Via le Salon Beige

CITE DU VATICAN, 30 JUI 2007 (VIS). L Pape a reçu ce matin les Evêques de Porto Rico qui ont conclu leur visite Ad Limina.

Parlant du domaine social portoricain, le Pape a averti que "la diffusion d'une mentalité inspirée d'un certain laïcisme, plus ou moins consciemment, porte petit à petit à déprécier ou ignorer le sacré, reléguant ainsi la foi à la sphère strictement privée. C'est pour cela, qu'une juste conception de la liberté religieuse n'est pas compatible avec cette idéologie, qui parfois se présente comme la seule voix de la rationalité". 

Un autre "objectif permanent" a t'il dit, est la famille qui "est mise en danger par les nombreux dangers du monde moderne comme le matérialisme dominant" ou "le manque de stabilité et de fidélité du couple". D'où "la nécessité de développer une pastorale de la famille incisive, qui aide les époux chrétiens à assumer les valeurs fondamentales du Sacrement reçu".

"L'indifférence religieuse déjà mentionnée et la tentation d'une facile permissivité morale, ainsi que l'ignorance de la tradition chrétienne influencent beaucoup les nouvelles générations. La jeunesse a le droit d'être éduquée dans la foi. C'est pour cela que la complète éducation des jeunes doit comprendre l'enseignement religieux, même à l'école".

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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 17:02

Bonne nouvelle, le nouvel évêque de Minneapolis est excellent : Mgr John Nienstedt. Il paraît que lors d’une toute récente assemblée de ses prêtres, il a annoncé que l’époque du modernisme triomphant est finie, qu’il compte rétablir le catholicisme dans son évêché, et que ceux à qui cela déplaît sont invités à déguerpir. L’hebdomadaire catho progressiste, évidemment (National Catholic Reporter), pleure très fort, ce qui est bon signe. Autres indices de la restauration Nienstedt [Source] Via le Forum catholique

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