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25 février 2022 5 25 /02 /février /2022 10:54
https://www.paulcraigroberts.org/2022/02/24/breaking-news-russia-demilitarizes-ukraine/

https://www.paulcraigroberts.org/2022/02/24/breaking-news-russia-demilitarizes-ukraine/

Bref rappel. L'Ukraine appartenait à la Russie tsariste jusqu'à ce que Lénine lors de la Révolution bolchévique en 1917 l'arrache à la Russie pour en faire une république autonome.  

La seconde Guerre mondiale n'a rien changé à cet état de fait. Entre 1991 et 2008 l'Ukraine a été neutre. Puis en 2014, le nouveau pouvoir mis en place au Maidan à Kiev, en réalité un coup d'Etat américain reconnu par Obama lui-même sur CNN a entraîné la sécession de Donetsk et Lugansk, deux villes russophones de l'Est de l'Ukraine, qui votèrent par référendum leur rattachement à la Russie. Poutine parla en mars 2014 de nationalistes néo-nazis et antisémites qui firent le coup d'Etat à Kiev.

 

Les raisons principales des événements ukrainiens sont économiques et géopolitiques. L'Occident tenta de pousser l'Ukraine à adhérer à l'OTAN.  

 

En 2004, une "révolution orange" empêcha le Premier ministre Ianoukovitch de devenir président de l'Ukraine. Mais celui-ci parvint à se faire élire en 2010. Il refusa l'accord d'association de l'Ukraine à l'Union européenne en 2014, ce qui déclencha un nouveau mouvement de contestation à Kiev qui renversa unilatéralement l'ex président Ianoukovitch en février 2014 et déclara les régions de l'est de l'Ukraine (qui ne reconnaissaient par le putsch et souhaitaient alors une fédéralisation), de "terroristes". Belle inversiona ccusatoire ! La junte de Kiev lança alors contre les civils d'Ukraine de l'Est l'opération dite "antiterroriste" qui débuta à Slaviansk, et provoqua un conflit meurtrier et criminel (usage de bombes au phosphore).

 

Les Accords de Minsk 1 et 2 signés par Kiev et les républiques indépendantes du Donbass (2014 et 2015) n'ont jamais été respectés par Kiev. Depuis huit ans, Kiev bombarde les populations civiles du Donbass, faisant des milliers de morts. Selon les données des Nations Unies au 7 septembre 2014, le conflit a fait 3000 morts dont 2500 morts civils. Un génocide qui n'a jamais empêché les Occidentaux de dormir sur leurs deux oreilles ni de demander des représailles contre Kiev, soutenu par l'Otan.

  

Le Président russe Vladimir Poutine a donc décidé d'agir pour protéger les Russes d'Ukraine et a initialement déclaré que le but de l'opération en Ukraine était d'aider la République Populaire de Lugansk et la République Populaire de Donetsk, notamment par la voie de la démilitarisation et de la dénazification de l'Ukraine. Et cela, en fait, fait partie intégrante du statut de neutralité", a expliqué ce 25 février Dmitri Peskov. (1)  

 

Dans son discours adressé au peuple russe le 24-02-2022 ( https://nouveau-monde.ca/ukraine-dernier-message-du-24-fevrier-de-vladimir-poutine-a-son-peuple/ ) , Poutine a déclaré : ''nos plans n’incluent pas l’occupation de territoires ukrainiens. Nous n’avons pas l’intention d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par la force. […] Chers camarades ! Vos pères, grands-pères, arrière-grands-pères ont à leur époque combattu les nazis, en défendant notre Patrie commune, ce n’est pas pour qu’aujourd’hui les néonazis prennent le pouvoir en Ukraine. Vous avez prêté serment au peuple ukrainien, et non à la junte antipopulaire, qui vole l’Ukraine et maltraite ce même peuple. N’exécutez pas les ordres criminels [de cette junte]. Je vous appelle à déposer les armes immédiatement et à rentrer chez vous. Soyons clairs : tous les membres de l’armée ukrainienne qui se plieront à cette exigence pourront quitter la zone de guerre sans entrave et retourner auprès de leurs familles. Permettez-moi d’insister une fois de plus : toute la responsabilité d’une éventuelle effusion de sang reposera entièrement sur la conscience du régime au pouvoir sur le territoire de l’Ukraine.'' (2) (3)

 

La Russie démilitarise l'Ukraine. 

Poutine a déclaré que la Russie n'avait pas l'intention d'occuper l'Ukraine. La Russie ne veut pas de l'Ukraine, mais la Russie ne permettra pas la poursuite de la militarisation du pays par les États-Unis et l'OTAN ou les attaques ukrainiennes contre les Russes dans le Donbass. (4) (5)

 

Le Président ukrainien Zelensky s'est déclaré aujourd'hui prêt à discuter du statut de neutralité de l'Ukraine.

Add. Selon le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov, Zelensky ment sur sa volonté de discuter du statut neutralité. (6)

 

L'Occident est devenu complice du génocide des habitants du Donbass, a indiqué le ministère des Affaires étrangères Zakharova. (7)

Sources : 

 

(1) https://fr.sputniknews.com/20220225/poutine-repond-a-la-proposition-de-zelensky-de-negocier-1055361713.html

(2) Ukraine : dernier message du 24 février de Vladimir Poutine à son peuple Nouveau Monde https://nouveau-monde.ca/ukraine-dernier-message-du-24-fevrier-de-vladimir-poutine-a-son-peuple/

(3) uncutnews.ch/putins-komplette-rede-an-das-russische-volk-zum-beginn-der-militaeroperation

(4) https://uncutnews.ch/russland-demilitarisiert-die-ukraine/

(5) https://www.paulcraigroberts.org/2022/02/24/breaking-news-russia-demilitarizes-ukraine/

(6) https://ria.ru/20220225/zelenskiy-1775024026.html

(7) https://ria.ru/20220226/donbass-1775294217.html

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23 janvier 2022 7 23 /01 /janvier /2022 19:17

Guerre à l'intérieur contre les Français non-vaccinés, et guerre à l'extérieur... contre la Russie ?

Source : https://www.midilibre.fr/2022/01/21/ultimatum-russe-macron-pret-a-envoyer-larmee-en-roumanie-la-crise-ukrainienne-prend-de-lampleur-10060766.php

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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 16:32

Dans cette vidéo, le président russe Vladimir Poutine demande justement : "Quels intérêts l'UE protège-t-elle, l'intérêt de certaines sociétés pharmaceutiques ou l'intérêt des citoyens ?"

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 11:31

Le président Poutine a interdit de forcer les Russes à se faire vacciner et de les licencier s'ils refusent de se faire vacciner.

"Personne ne devrait être obligé de se faire vacciner. La pression, qui peut entraîner la perte de l’emploi, n’est PAS acceptable", a déclaré M. Poutine lors d’un récent discours.

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24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 23:00

Le président Poutine prendra la parole au Forum économique mondial la semaine prochaine

uncut-news.ch

24 janvier 2021

Pour la première fois en 50 ans d'histoire, le Forum économique mondial se déroulera dans un cadre virtuel du lundi au vendredi. Les politiciens mondiaux et les poids lourds économiques lanceront la Great Reset Initiative en réponse à la pandémie de coronavirus.

 

Le président russe Vladimir Poutine prendra la parole lors du forum économique virtuel de Davos la semaine prochaine, a rapporté dimanche la chaîne de télévision d'Etat russe Rossiya 1.

 

Dans la semaine commençant le 25 janvier, Poutine veut également tenir une réunion du cabinet, lundi pour parler aux étudiants des universités russes par vidéo et mercredi pour visiter une exposition au musée de Moscou de la Grande guerre patriotique, qui marque la fin du blocus de Saint-Pétersbourg par les Allemands. Dédié aux troupes nazies.

 

La réunion virtuelle du Forum économique mondial intitulée "L'Agenda de Davos" aura lieu du 25 au 29 janvier. Les participants à la réunion traiteront des questions du développement technologique, de la coopération mondiale, du changement climatique et de la pandémie de coronavirus.

 

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17 août 2019 6 17 /08 /août /2019 07:59

Hymne de la monarchie française...... chanté en français a capella en Russie..., sur les paroles de 1774 !  

 

Source video : Gloria Tv

 

Paroles 1774

 

Chantons l'antienne

Qu'on chantera dans mille ans,

Que Dieu maintienne

En paix ses descendants

Jusqu'à ce qu'on prenne,

La lune avec les dents.

Jusqu'à ce qu'on prenne,

La lune avec les dents.

--------------------------------

Source video : Youtube

 

Très bon site Histoire et Musée sur Henri IV:

http://www.musee-chateau-pau.fr/homes...

 

(pour les infos sur "Vive Henri IV" qui est la chanson, voir la vidéo liée je ne peux pas tout écrire ici.)

 

Sources:

-Le quid

-La cellule patrimoine du conservatoire militaire de musique

-France Production

-Serp Production

 

--------------------------------

La Marche de Henri IV

--------------------------------

 

Date: 1580

 

L'air final est publié dans un recueil de noëls de "Christophle de Bordeaux" dès 1581 en France, il aurait comme base un fragment du morceau de musique intitulé « les Tricotets », sur lequel s'exécutait une danse en vogue au seizième siècle, et que l'on a entendu au Vaudeville, dans « le Mariage de Scaron ».

 

On retrouve l'air de la marche de Henri IV en 1588 dans l'Orchésographie de Thoinot Arbeau sous le titre : "Bransle coupé nommé Cassandre". Il s'adaptait alors à une pièce de Ronsard.

 

Devenu très populaire, l'air va être repris à de nombreuses occasions en France et à l'étranger.

Actuellement cette mélodie est peut-être la plus célèbre de l'histoire musicale Française.

Son timbre a servi à toutes les époques dans de nombreux pays à des chansons d'inspirations diverses.

En 1717, édité dans la clé des Chansoniers, il sert à une "mazarinade". Grétry l'intercarle dans un de ses opéras.

Sous la révolution, il sert de timbre au tombeau des aristocrates.

En 1815 durant les Cent-Jours, des paroles contre l'empereur Napoleon sont chantées sur l'air de La Marche De Henri IV.

On reconnaît dans l'air de cette musique "La Marche du régiment de Navarre".

Le 27 août 1829 l'air de "La marche de Henri IV" est joué à Opéra de Paris dans le ballet Français "La Belle au bois dormant".

En 1890 il est remis à la scène à Saint-Pétersbourg en Russie sous la musique de Tchaïkovski, cette version est un hommage à la France de l'Ancien Régime. Ce ballet s'imposera d'ailleurs comme son chef-d'œuvre.

L'air de "La Marche de Henri IV" est aussi l'air des Hymnes de la Monarchie Française.

("Vive Henri IV", "La Parisienne" et "Le retour des Princes Français à Paris").

Dans "La Parisienne" deux air de musique royaliste sont alternés ("Charmante Gabrielle" et "Vive Henri IV")

 

***Conclusion générale***

Pour comparer l'air et la chanson à la Marseillaise

 

La grande différence c'est que la marseillaise est un chant sanguinaire imposé par l'état que l'on force à apprendre dès l'école primaire.

Tandis que Vive Henri IV c'est tout le contraire, il a été souvent mis à l'écart par les Rois eux mêmes, la chanson n'a donc jamais été imposée.

Seul Louis XVI aimait vraiment cette chanson.

Mais le peuple l'avait mis lui même au 1er rang durant des centaines d'années, sans les moyens moderne comme la télé, radio, ou match de foot ou l'école ect...

Son air était partout, il y a eu un très grand nombre de chansons personnelle ou chansons chantées sur son air.

Il incarnait donc vraiment le rôle d'Hymne et cela démontrait aussi à quel point Henri IV avait marqué le peuple Français.

 

Hymne De La Monarchie Française - Place Rouge, Moscou (a cappella)

Paroles

 

1590

 

Vive Henri IV

Vive ce Roi vaillant !

Ce diable à quatre

A le triple talent

De boire et de battre,

Et d'être un vert-galant.

De boire et de battre,

Et d'être un vert-galant.

 

1800-1899

 

Au diable guerres,

Rancunes et partis.

Comme nos pères,

Chantons en vrais amis

Au choc des verres,

Les roses et les lys !

Au choc des verres,

Les roses et les lys !

 

1774

 

Chantons l'antienne

Qu'on chantera dans mille ans,

Que Dieu maintienne

En paix ses descendants

Jusqu'à ce qu'on prenne,

La lune avec les dents.

Jusqu'à ce qu'on prenne,

La lune avec les dents.

 

1770

 

Vive la France,

Vive le roi Henri !

Qu'à Reims on danse,

En disant comme Paris

Vive la France,

Vive le roi Henri !

Vive la France,

Vive le roi Henri !

 

1590

 

Vive Henri IV

Vive ce roi vaillant !

Vive Henri IV

Vive ce roi vaillant !

Ce diable à quatre

A le triple talent

De boire et de battre,

Et d'être un vers galant.

 

1770

 

J'aimons les filles,

Et j'aimons le bon vin

J'aimons les filles,

Et j'aimons le bon vin

De nos bons drilles

Voilà tout le refrain

J'aimons les filles

Et j'aimons le bon vin !

 

1800-1899

 

Moins de soudrilles

Eussent troublé le sein

Moins de soudrilles

Eussent troublé le sein

De nos familles

Si l'ligueux plus humain

Eût ainsi aimé les filles

Eût aimé le bon vin !

***

Musique utilisée dans cette vidéo

En savoir plus

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Titre

The Sleeping Beauty, Ballet Suite op 66a

Artiste

Peter Tchaikovsky, DP (1890)

Album

LS 1016 Landscape Classics Series No 17

Concédé sous licence à YouTube par

AdRev Masters Admin (au nom de APM in North America and EMI Production Music for Rest of World|Landscape Classics|EMI PRODUCTION MUSIC GMBH); Warner Chappell

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4 juillet 2019 4 04 /07 /juillet /2019 19:51

Le président russe Vladimir Poutine a rencontré aujourd'hui pendant 50 minutes le pape François, dans le cadre de son voyage officiel en Italie. La dernière fois que le pape François avait reçu Vladimir Poutine c'était en juin 2015, ils avaient alors évoqué la crise ukrainienne et le pape François avait demandé au président russe de faire en sorte que tous les moyens soient mis en oeuvre afin d'apporter la paix. Mais le pape avait un air grincheux car Vladimir Poutine était arrivé avec une heure de retard. Cette fois-ci, Vladimir Poutine est arrivé pile à l'heure et pendant 50 minutes ils se sont échangés des cadeaux et des présents.

"Je voudrais dire que dans la première partie de la journée j'ai rencontré le pape et nous avons traité des relations entre la Russie et le Vatican, notamment dans le domaine de la culture, de la santé publique et de l'enseignement, et notamment aussi de la protection des peuples chrétiens au Moyen-Orient et notamment en Syrie. Et il est important de noter que nous avons une convergence de vue ici sur la préservation des valeurs traditionnelles et de la mise en place d'un dialogue culturel sain", a déclaré à la presse Vladimir Poutine dans le cadre de sa visite officielle en Italie (à partir de la 15e minute dans la video RT France ci-dessous).

Après la double frappe aérienne sur le centre de migrants de Tadjourah, banlieue est de Tripoli en Libye mardi soir 2 juillet, et qui a fait 53 morts, les Nations Unies ont accusé les gardiens du camp d’avoir ouvert le feu sur des migrants qui tentaient de fuir. Il s'agit du bilan le plus lourd pour une frappe aérienne ou un bombardement depuis le début de l'offensive terrestre et aérienne lancée il y a trois mois par les forces du maréchal Khalifa Haftar pour s'emparer de Tripoli, où se trouve le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale. Le gouvernement d'union nationale basé à Tripoli (GNA) a dénoncé dans un communiqué une attaque du criminel de guerre Khalifa Haftar.  L'Armée nationale libyenne (ANL) de son côté a nié avoir touché le centre de détention lors du raid aérien, affirmant que des milices alliées à Tripoli l'avaient bombardé après une frappe de précision menée contre un camp militaire. (Radio-Canada),

 

Selon Le Monde, également, le porte-parole des forces pro-Haftar, Ahmad Al-Mesmari, a démenti toute implication dans l’attaque, accusant en retour le GNA de « fomenter un complot » pour leur faire endosser la responsabilité du carnage.

La communauté internationale s’est émue de ce drame. La France a « condamné » l’attaque et le ministre italien des affaires étrangères, Enzo Moavero, a fait part de sa « consternation ». Les Etats-Unis ont vivement dénoncé ce bombardement « abject ». « Ces pertes tragiques et inutiles, qui ont frappé l’une des populations les plus vulnérables, soulignent le besoin urgent pour toutes les parties libyennes de faire baisser d’intensité les combats à Tripoli et de revenir à un processus politique », a dit la porte-parole du département d’Etat, Morgan Ortagus.

 

Pour l’émissaire des Nations unies (ONU) en Libye, Ghassan Salamé, « cet attentat pourrait clairement constituer un crime de guerre, frappant des innocents (…) contraints d’échouer dans cet abri par des conditions de vie épouvantables ». Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, a demandé une « enquête indépendante » sur l’attaque contre le centre et réitéré son appel à un « cessez-le-feu immédiat en Libye ».

 

[...] Une réunion d’urgence a été convoquée, mercredi, à New York, au Conseil de sécurité de l’ONU. Mais les Etats-Unis ont empêché l’adoption d’une condamnation unanime sur cette attaque meurtrière, ont rapporté des diplomates. Aucune explication n’a pu être obtenue dans l’immédiat auprès de la mission américaine sur les raisons du blocage de ce projet de texte proposé par le Royaume-Uni, qui appelait aussi à un cessez-le-feu et au retour à un processus politique. (Le Monde)

 

Interrogé par la presse sur ce carnage en Libye, le président russe a sobrement répondu (à partir de la 31e minute): "Nous avons traité de cette question essentielle aujourd'hui, de façon pratique, et au Vatican nous en avons parlé aussi, et avec le président italien, et aussi avec le président du Conseil italien, cette question a été discutée plusieurs fois. Et ce que je voudrais dire en préliminaires, la question de savoir ce que doit faire la Russie, ce qu'elle va faire, ce qu'elle ne va pas faire, c'est une question importante. Mais ce serait serait bien aussi de se souvenir de ce par quoi tout avait commencé. Qui a détruit la structure de l'Etat en Libye ? C'est une décision de l'OTAN, ce sont des avions européens qui ont bombardé la Libye. Le résultat, on le voit aujourd'hui. L'Etat en Libye a disparu. Sur le territoire de ce pays, on voit le chaos et une lutte incessante entre différents groupes. Je ne pense pas que la Russie doive apporter une contribution cruciale dans cette question. Cela c'est la première chose. Nous ne rejetons pas la responsabilité, mais nous soutenons des discussions, des relations égales tant avec Haftar et Fayez al-Sarraj, son rival. (Ndlr.) Les deux ont été à Rome, les deux ont été à Moscou. Mais comme je l'ai dit, nous considérons qu'il faut cesser aussi vite que possible les confrontations armées, établir le dialogue et se mettre d'accord sur la façon de rétablir la structure de l'Etat en Libye. Nous sommes tous intéressés par cela. Et je vois en effet par exemple en Libye, une infiltration de rebelles islamiques depuis Idlib en Syrie.

 

Lire : Des militants armés gagnent la Libye depuis la Syrie, dit Poutine, Par Le Figaro avec Reuters Publié le 04/07/2019 à 20:40

En Syrie, toute la province d’Idlib passe à l’heure djihadiste, La Croix, 11 janvier 2019

 

"Et c'est un danger pour tous parce qu'à partir de là ils peuvent se répandre partout. Nous sommes prêts à aider pour contribuer à restaurer le dialogue entre les différentes parties en Libye et à aider le peuple libyen à avoir un Etat et des institutions." (Fin de citation de Vladimir Poutine.)

 

LireExécution de Kadhafi par les alliés islamistes aux cris d’Allah Akbar: L'OTAN et les "alliés" sont bien des démocraties

Poutine : "Ce qui ce passe en Libye est une conséquence de l’intervention militaire de 2011"

Les partisans du maréchal Khalifa Haftar ont accusé le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj de se faire livrer des armements de son allié turc, eux-mêmes reçoivent des véhicules d’origine jordanienne, et des armes en provenance d’Égypte et des Émirats arabes unis ont également fait leur apparition sur le champ de bataille, tout comme des drones français, selon Al-Jazeera. (Jeune Afrique.com, 2 juillet 2019)

 

Focalisés sur leur affrontement, Haftar et Sarraj "ont laissé le champ libre à l’État islamique dans le centre et le sud du pays. Même affaiblis, les jihadistes sont toujours actifs.  Samedi, deux gardes ont ainsi été tués dans une attaque revendiquée par le groupe État islamique (EI) contre un barrage de sécurité, dans le centre de la Libye, la troisième du genre en deux semaines visant les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar." (Jeune Afrique.com, 19 mai 2019)

 

La décision de Washington de bloquer une condamnation internationale du bombardement sanglant d'un camp de migrants en Libye, attribuée aux forces de Khalifa Haftar par ses ennemis, atteste du soutien désormais affiché de l'administration Trump à l'homme fort de l'Est libyen, selon des experts. Ce soutien au maréchal Haftar se manifeste au détriment du gouvernement d'union nationale (GNA) de son rival Fayez al-Sarraj, pourtant reconnu par l'ONU comme la seule autorité légitime en Libye."Ce n'est guère une surprise. C'est un signe du changement de la politique américaine envers la Libye", observe James Dorsey, spécialiste du Moyen-Orient basé à Singapour et responsable d'un blog réputé sur la région. (La Croix)

 

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30 juin 2019 7 30 /06 /juin /2019 07:38

Un peu comme les idées des révolutionnaires de 1789 de "liberté et d'égalité" imposées aux Français en 1789 au prix d'un génocide planifié décrété par la Convention dite "nationale" en Vendée (qui sera un modèle pour Lénine), le président russe Vladimir Poutine dénonce aujourd'hui des idées pro-LGBT "de liberté sexuelle et de liberté de genre "imposées"" aux gens, "un certain type d'éducation sexuelle" imposé à l'école."

 

Lire : L’École, de l'instruction pour tous au sexe pour tous - Marion Sigaut

 

Les gens ne sont pas tués physiquement, ils ne vont pas encore dans des Lucq-sur-Boulogne, en camps de concentration, et en goulags, leurs âmes sont tuées, ils vont en enfer. 

Poutine dénonce des idées pro-LGBT de liberté sexuelle et de liberté de genre "imposées" aux gens

Vladimir Poutine considère qu'une partie de la société "assez agressive impose son point de vue à la majorité écrasante".

Vladimir Poutine a dénoncé ce samedi les idées de liberté sexuelle et de liberté de genre "imposées" selon lui aux gens, qui y seraient majoritairement hostiles.

 

"Il y a toutes sortes de choses maintenant: on a inventé cinq ou six genres (...) je ne comprends même pas ce que c'est", a déclaré le président russe lors de sa conférence de presse à l'issue du sommet du G20 à Osaka au Japon. "Le problème est que cette partie de la société assez agressive impose son point de vue à la majorité écrasante" des gens, a-t-il affirmé.

 

"Les représentants des idées libérales imposent un certain type d'éducation sexuelle à l'école, les parents ne le veulent pas, mais on ne demande pas leur avis", a encore indiqué Vladimir Poutine. Selon lui, "cela peut expliquer le phénomène de Trump, sa victoire, le fait que les gens mécontents sortent dans la rue dans les pays occidentaux".

 

Source

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17 septembre 2018 1 17 /09 /septembre /2018 14:21

L'animateur du site "Les Crises.fr" a accordé un entretien à "RT France" pour expliquer sa démarche de désenfumage face aux rumeurs qui ont circulé début août sur une influence de la "russosphère" dans l'ampleur prise par l'affaire Benalla sur Twitter.

Le seul complot que les media de masse nous servent chaque jour ad nauseam c'est le complot russe :

Extrait:

 

« Il y a une chose dont on ne parle pas, c'est le complotisme autorisé - le complotisme légal - c'est le complotisme russe. Et je vois la même chose : vous remplacez "américain" ou "israélien" par "russe" et vous avez les mêmes fonctionnements. [...] Sauf que là, c'est très bien, c'est des gens qui luttent contre la "désinformation" !

 

« [...] (Dans ce complotisme autorisé) Il ne faut pas s'imaginer que ce sont des gens surper-organisés. Ce sont des complotistes qui ne respectent pas les principes élémentaires de respect des faits, de respects des preuves afin d'accuser quelqu'un, le genre de choses que font les gens honnêtes intellectuellement. Mais quand on est un obsessionnel, on n'a pas plus cela. Donc, ce sont des gens qui sont souvent irrationnels, des gens qui vont se rencontrer entre eux et dire que le grand danger c'est Vladimir Poutine ! 

 

« Le fait que par exemple que notre Premier ministre et notre président de la république soient des leaders de la French American Fondation ne semble pas leur poser de gros problème en termes de capacité d'influence. Et le fait, par exemple, que Donald Trump nous ait déclaré une vraie guerre commerciale à nos entreprises, que ce soit en Iran ou sur l'acier, il n'y a aucune réaction en Europe ou en France. Ou, soyons précis, les seules réactions qu'on a, c'est quand lorsque Donald Trump dit qu'il va sanctionner nos entreprises si elles travaillent avec l'Iran, on dit qu'on ne vas pas se laisser faire et qu'on va sanctionner nos propres entreprises si elles écoutent Donald Trump et qu'elles arrêtent leur business avec l'Iran ! Vous voyez, c'est quand même phénoménal, on ne sanctionne pas les entreprises américaines. Non, non, non ! C'est toujours les entreprises européennes qui sont sanctionnées, maintenant par leurs propres gouvernements ! Donc on peut se demander à quoi ils jouent et qui défend les intérêts de qui là-dedans ! Et si l'on mène des enquêtes sérieuses sur l'influence et sur le soft power (capacité d'influencer indirectement le comportement d'un acteur à travers des moyens non coercitifs. NdCR.), il faudrait peut-être commencer par s'occuper des Américains avant de s'occuper des Russes !. Il faut quand même être sérieux.

 

« [...] Au lieu de s'occuper de la désinformation "russe" qui, peut-être, un jour, une fois, arrivera à tromper les Français pendant quatre minutes et demie, si on peut s'occuper des gens qui font des fichiers avec toute la population sur les opinions politiques, sexuelles, philosophiques, religieuses, peut-être que c'est un peu plus urgent ! »

 

En fin d'entretien, à la question comment Olivier Berruyer compte poursuivre son action sur ces sujets-là, il répond :

 

« S'il y a des personnes qui sont intéressées ou concernées, qu'ils me contactent via le site, pour que derrière on s'occupe soit de porter plainte soit aussi sur la manière de lutter contre ces big data, qui deviennent vraiment dangereuses. »

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Sortie des Etats-Unis de l'accord nucléaire iranien : les entreprises françaises menacées

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 10:22

Extrait du journal de Tv Libertés du mercredi 14 mars 2018 :

 

"Nouvelle crise diplomatique en cours. Plus d'une semaine après l'empoisonnement de l'ex-agent russe Sergueï Skripal et sa fille, Theresa may multiplie les remontrances à l'égard de Moscou, le tout à quelques jours des élections en Russie.

Theresa May joue les gros bras dix jours après le supposé empoisonnement de Sergeuï Skripal, un ex agent double, le Premier ministre britannique accuse Moscou d'avoir commandité le crime. Mardi, Theresa May n'a pas hésité à poser un ultimatum de 24 heures au kremlin pour que les autorités russes fournissent des explications, notamment sur leur programme d'armes chimiques. Vladimir Poutine, occupé par la campagne électorale, n'a pas jugé utile de répondre directement à la dirigeante britannique. En revanche, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a joué la carte de l'apaisement tout en rejetant les accusations de Londres et en refusant de se plier aux exigences britanniques. De son côté, le porte-parole du ministère des affaires russes, Maria Zakharova a usé d'un ton plus menaçant, estimant qu'on ne posait d'ultimatum de 24 heures à une puissance nucléaire. [1]

Les accusations de Theresa May reposent sur l'idée que le poison utilisé contre Skripal serait du novichok, un puissant poison innervant inventé par les services secrets russes dans les années 70. Il n'en fallait pas plus pour la locataire du Ten Downing Street pour monter au créneau. L'affaire est volontairement rapprochée de celle d'Alexander Litvinenko, un autre ancien espion russe empoisonné au polonium-210 en 2006. Et tout porte à croire que le rapprochement est très opportun. En effet, cette autre affaire comportait de nombreux volets non-élucidés et de nombreux détails très troublants. La photo d'Alexander Litvinenko sur son lit de mort avait par exemple été publiée à l'époque par une agence de communication londonienne appelée Bell Pottinger, la même structure qui aurait servi à produire des fausses videos de djihadistes pendant la dernière guerre en Irak.[2] Par ailleurs, au-delà de ses implications douteuses, la traçabilité du polonium pendant plusieurs semaines au point que l'on en avait retrouvé dans un avion utilisé par Litvinenko apparaît un peu gros. En effet, on peut imaginer que si les services russes voulaient éliminer un agent il éviteraient peut-être un poison dont les traces durent aussi longtemps. Dans le cas de Skripal, les zones d'ombre sont aussi légion. Là encore, des traces de novichok, évidemment russes, ont été détectées bien après dans un restaurant et un poub à Salisbury, là où s'est produit l'empoisonnement. Les établissements ont d'ailleurs été fermés, mais bien après les découvertes des traces. Les preuves de Theresa May semblent donc davantage des suppositions opportunes pour entreprendre une opération de déstabilisation à l'égard de la Russie.

[...] En France, l'ancien Premier ministre, proche d'Emmanuel Macron, Jean-Pierre Raffarin, a considéré que Theresa May était "allée trop loin" contre le kremlin, au vu de son manque de preuves.[3]

Pour l'heure, Londres a annoncé le renvoi de 23 diplomates russes de l'Île et la non-participation de la famille royale ainsi que des ministres à la coupe du monde en Russie en juin prochain. Des sanctions sans grande importance qui laissent penser que Theresa May mise sur les apparences pour redorer son blason sur la scène internationale. En effet, le Premier ministre britannique présente un bilan de plus en plus critiqué avec un solde migratoire exponentiel, un soutien sans condition aux traités de libre-échange, l'enlisement du Brexit et surtout les ventes d'armes à l'Arabie Saoudite embourbée dans la guerre au Yemen."

Notes

 

[1] Qualifiant l'affaire de "provocation", la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a qualifié les propos de la Première ministre britannique de "cirque en plein Parlement". (Sputnik).

[2] Un article du Figaro publié en 2016, intitulé "États-Unis : le Pentagone a déboursé des millions de dollars pour de fausses vidéos djihadistes" évoque cette information. 

Ingérence britannique ? Qui veut la peau de Vladimir Poutine à quelques jours des élections en Russie ?

[3] Sur Lci, invité de David Pujadas mardi 13 mars 2018, Jean-Pierre Raffarin a estimé que "Theresa May est allée trop fort dans cette réaction, avant d'avoir les résultats de l'enquête, avant d'avoir des éléments très précis, pour pouvoir mettre en accusation fermement". Et d'ajouter, "une accusation qui n'est pas précise apparaît, vis-à-vis de l'opinion publique russe, comme une agression du monde occidental contre la Russie".

Ingérence britannique ? Qui veut la peau de Vladimir Poutine à quelques jours des élections en Russie ?
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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 17:57

Dans son message annuel au parlement russe aujourd'hui, le président Vladmirir Poutine a déclaré que la Russie développait de nouvelles armes "invincibles". Le Figaro, qui rapporte l'information explique :

 

"Rappelant le mépris - selon lui - des Occidentaux pour la Russie après la désintégration de l'URSS, il s'est félicité que la Russie dispose aujourd'hui de toute une série d'armes nucléaires offensives 'capable de percer n'importe quel système de défense' et 'dont aucune autre armée que la nôtre ne possède l'équivalent'.  

Décrivant la Russie comme cernée par des systèmes défensifs et offensifs américains, il s'est fait menaçant: 'Personne ne voulait nous écouter. Écoutez-nous maintenant.' Une attaque nucléaire contre un allié de Moscou, a-t-il également mis en garde, sera considérée comme une attaque contre la Russie et entraînera une riposte immédiate.

Pendant 45 minutes, Vladimir Poutine a décrit des armes de destruction massive 'hypersoniques', 'd'une manœuvrabilité extraordinaire' et 'ultrasophistiquées'. Une dizaine de projections vidéo, le plus souvent des images de synthèse, ont illustré ses propos."

 

La Russie développe de nouvelles armes "invincibles" : une action provoquée par le retrait de Washington du Traité ABM

Selon Sputnik : 

"cette action est provoquée par le retrait de Washington du Traité ABM, à quoi Moscou s'est fermement opposé, selon Poutine". 

Ripostant au déploiement de systèmes américains de défense antimissile, la Russie crée de nouveaux systèmes d’armement de la dernière génération.

Le nouveau système russe Sarmat sera capable de neutraliser les systèmes de défense antiaérienne.

 

"Selon le maître du Kremlin, après la chute de l'URSS qui avait placé la Russie dans une position de faiblesse, les Etats-Unis étaient persuadés de pouvoir garder une supériorité militaire totale avant que Moscou ne se rétablisse. Pour y parvenir, Washington a tenté au cours des 15 dernières années 'd'obtenir des avantages unilatéraux sur la Russie', en imposant 'des restrictions et sanctions illégales du point de vue du droit international'." 

""Ecoutez-nous maintenant" : dans son discours devant le Parlement russe le 1er mars, Vladimir Poutine a envoyé un message clair aux Occidentaux et particulièrement aux Américains, pour leur signifier que les avancées militaires russes rebattaient les cartes en termes diplomatique.

Présentant les nouveaux systèmes balistiques développés par Moscou – vidéos de présentation à l'appui – Vladimir Poutine a assuré que "rien de tel [n'existait] chez personne dans le monde".

Il a affirmé que Moscou n'envisageait d'utiliser son arsenal nucléaire qu'en cas d'attaque du même type, envers la Russie ou ses alliés, ou de destruction massive. Dans ce cas de figure, le président russe n'a laissé plané aucun doute sur la riposte de Moscou : elle sera "immédiate et proportionnée". (RT)

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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 17:57
Lénine. Timbre soviétique commémorant la révolution d'Octobre 1917

Lénine. Timbre soviétique commémorant la révolution d'Octobre 1917

La révolution bolchévique d’octobre 1917 est célébrée sans trop de bruit ces jours-ci. Elle a marqué pour les Chrétiens une longue persécution. Des figures de martyrs émergent de ces décennies d’athéisme d’Etat, en guerre contre les religions (Cath.ch), en guerre contre le peuple.

 

C'est dès les années 1920 que se met en place la lutte méthodique contre l’Eglise de Rome et contre toutes formes de croyance. L’homo sovieticus est le nouvel homme à créer, c'est le "Grand Soir".

Des figures de martyrs émergent : l'abbé Constantin Budkewicz, vicaire général du diocèse de Moguilev, est tué d'une balle dans la nuque par la GPU, police politique soviétique, le Vendred-Saint 31 mars 1923 pour avoir donné des cours de religion (un enseignement interdit depuis 1921), refusé de livrer des calices et des ostensoirs aux autorités. Comme en France en 1789, les biens de l'Eglise seront saisis. Dès 1919, l’archevêque de Moghilev, Mgr Edouard der von Ropp, est arrêté et condamné à la prison pendant quelques mois. Son successeur Mgr Cieplak est condamné à mort. Echangé contre un communiste polonais, il échappera à la peine capitale. Le quotidien communiste La Pravda propose d'intenter un procès au pape à Rome, jugé responsable de la résistance organisée par des prêtres contre-révolutionnaires contre la saisie des biens de l’Eglise.

Dans les années 1930, orthodoxes et catholiques voient leurs églises fermées, voire détruites, des prêtres et des croyants, déportés, condamnés aux travaux forcés ou fusillés.


Voici deux documentaire télévisés. Le premier en trois parties a été réalisé par Isabelle Clarke et Daniel Costelle pour France Télévisions. Diffusé en août-septembre 2009 sur plusieurs chaines francophones, il est intitulé "Apocalypse, la Seconde Guerre mondiale". Ce documentaire est le premier, à ma connaissance, à avoir le mérite de ne pas faire l’impasse habituelle sur les crimes de la Révolution bolchévique du 7 novembre 1917 commis par Lénine et Trotski... Ce silence sur les crimes des premiers initiateurs de la mise en place d'un régime communiste fondé sur les écrits de Karl Marx, dont le Manifeste du Parti communiste (1848) a servi à permettre que l'idéologie communiste ne sombre totalement.

 

Ce documentaire est sorti en DVD et Blu-ray le 23 septembre 2009. Composé de documents d'époque connus ou inédits, il relate les grands événements de la Seconde guerre mondiale, basés sur des images d'archives en noir et blanc restaurées et colorisées. Cette série de films est dédiée à toutes les victimes de tous les totalitarismes.

 

Le premier documentaire est présenté ici en trois parties. Le second documentaire, moins précis, intitulé "Staline, le tyran rouge", de Mathieu Schwartz et Serge de Sampigny, est réalisé également à base d’images d’archives. Il a été diffusé sur la chaîne M6 en 2007 et a reçu le label du ministère de l’Education nationale pour être utilisé dans le milieu scolaire. Mais dans ce documentaire, à charge contre Staline, aucune mention de Lénine n'est faite.

 

Premier documentaire

Première partie : Staline, le possédé

C’est Lénine qui, promettant une "société sans classes", instaure en 1919 les premiers camps de concentration (goulags, initiales de "Administration principale des camps") qui seront reproduits sur l'ensemble du territoire de l'"URSS", la politique de la Terreur, l'établissement de la société communiste par la guerre civile et la violence, la mise à mort des "ennemis de classe", des opposants de droite comme de gauche, qualifiés d'"ennemis du peuple" et de "contre-révolutionnaires", en fait le plus souvent des petites gens comme en 1789, des paysans qualifiés de koulaks (profiteurs, exploiteurs) et considérés dans le vocable léninien comme des "insectes nuisibles", des "poux", des "vermines", des "microbes", dont il faut "épurer", "nettoyer", "purger" la société russe. (Nicolas Werth, Crimes et violences de masse des guerres civiles russes (1918-1921), Encyclopédie en ligne des violences de masse, publié le 21 décembre 2009 http://www.massviolence.org/Crimes-et-violences-de-masse-des-guerres-civiles-russes )

Le régime de Lénine repose sur trois piliers: (1) le parti communiste bolchévique (mars 1918), parti unique, (2) la police politique (la Tcheka, initiales russes de Commission de répression de la contre-révolution), et (3) les Gardes rouges (l'Armée rouge).

Son mot d'ordre est : "lançons une terreur de masse impitoyable, une révolution sans pelotons d'exécution n'a aucune chance"... 

"La notion de guerre civile est au coeur du projet communiste, tel qu'il apparaît dès 1848 dans le Manifeste du Parti communiste où, Marx, évoquant la lutte des classes, parle de 'la guerre civile plus ou moins latente au sein de la société actuelle, jusqu'au point où elle éclate en révolution ouverte et où le prolétariat jette les fondements de sa domination par le renversement violent de la bourgeoisie.'

La conclusion du Manifeste est fort claire : 'Les communistes déclarent ouvertement qu'ils ne peuvent atteindre leurs objectifs qu'en détruisant par la violence l'ancien ordre social.'

[...] En 1871, après l'écrasement de la Commune de Paris, Marx publie La Guerre civile en France, où il rappelle qu'à ses yeux 'la guerre des asservis contre leurs oppresseurs [est] la seule guerre juste dans l'histoire', et où il dénonce 'la conspiration de la classe dominante pour abattre la révolution par une guerre civile poursuivie sous le patronage étranger', oubliant au passage que la Commune s'opposait à une Assemblée nationale régulièrement élue en février 1871.

[...] Marx tire une conclusion décisive : 'La guerre nationale est une pure mystification des gouvernants destinée à retarder la lutte des classes, et qui est jetée de côté aussitôt que cette lutte des classes éclate en guerre civile.'

Dès 1914-1915, Lénine s'empare de cette conclusion de Marx pour inaugurer un slogan appelé à un grand retentissement : 'Transformer la guerre impérialiste en guerre civile.'

Dès août-septembre 1916, il écrit : 'A la guerre bourgeoise impérialiste, à la guerre du capitalisme hautement développé, ne peuvent objectivement être opposées, du point de vue du progrès, du point de vue de la classe d'avant-garde, que la guerre contre la bourgeoisie, c'est-à-dire avant tout la guerre civile du prolétariat contre la bourgeoisie pour la conquête du pouvoir, guerre sans laquelle tout progrès sérieux est impossible.' (Lénine, Oeuvres, Paris/Moscou, Editions sociales/Editions en langue étrangères, 1959, t. 23. p. 339.)

[...] Désormais pour Lénine, la révolution est définitivement inséparable de la 'guerre civile pour le socialisme'. Or, celle-ci est 'aussi une guerre, par conséquent, elle doit aussi ériger inévitablement la violence au lieu et place du droit. [...] Le but de la guerre civile est de s'emparer des banques, des fabriques, des usines, etc., d'anéantir toute possibilité de résistance de la bourgeoisie, d'exterminer ses troupes.' (Lénine, Oeuvres, Paris/Moscou, Editions sociales/Editions en langue étrangères, 1959, t. 23. p. 25.) Il le rappelle en octobre 1917 : 'Cette guerre pourra être violente, sanguinaire, elle pourra coûter la vie de dizaines de milliers de propriétaires fonciers, de capitalistes et d'officiers qui épousent leur cause. Le prolétariat ne reculera devant aucun sacrifice pour sauver la révolution'." (Source: Stéphane Courtois, Communisme et totalitarisme, Tempus, Paris 2009, p. 76-78)

"Jusqu'en 1914, la conception de la violence chez Lénine se nourrit à quatre sources :

Karl Marx dans le Manifeste du Parti communiste - 'Les communistes déclarent ouvertement qu'ils ne peuvent atteindre leurs objectifs qu'en détruisant par la violence l'ancien ordre social.' ;

Auguste Blanqui et ses tentatives d'insurrection menées par un groupe révolutionnaire;

la Commune de Paris et les leçons tirées par Marx sur l''Art de l'insurrection';

et enfin la révolution russe de 1905-1906, avec ses combats de rue en ville et ses émeutes paysannes - bunt - qui balaient tout sur leur passage." (Stéphane Courtois, Communisme et totalitarisme, ibid., p. 118.)

 

Les pillages des appartements sont publiquement appelés "contributions de la bourgeoisie".

En six semaines, la Tcheka commet 50 000 assassinats. Plus de droit, plus de justice. Le procureur général déclare : "Nous ne devons pas simplement exécuter les coupables, l'exécution des innocents impressionnera bien mieux les masses".

"En seulement quelques semaines, la Tchéka exécute deux à trois fois plus de personnes que l'ancien régime n’en avait condamné à mort en 92 ans" (Nicolas Werth, Crimes et violences de masse des guerres civiles russes (1918-1921), Encyclopédie en ligne des violences de masse, publié le 21 décembre 2009 http://www.massviolence.org/Crimes-et-violences-de-masse-des-guerres-civiles-russes )

"Les camps de concentration et la peine de mort deviennent dès ce moment des composantes indispensables du système de Terreur, qui, pour Lénine, est inséparable de la dictature du peuple." (Hélène Carrère d'Encausse, Le Malheur russe: Essai sur le meurtre politique )

La guerre civile commence, elle durera quatre ans jusqu'à la soumission complète des Russes et fera dix millions de morts. Dans les mois et années qui suivent, une vague de "révolutions" éclateront à leur tour en Europe (en Allemagne, Hongrie, Finlande, Italie, etc.).

L'athéisme communiste fera dans le monde 100 millions de morts en un siècle.

Lénine et une poignée d'hommes ont plongé un continent dans le chaos.

 

Stéphane Courtois : Lénine, l'inventeur du totalitarisme

L'utilisation de la terreur, de la violence et des mesures dictatoriales pour assurer le triomphe de la révolution, tient une place primordiale dans la pensée de Lénine. (Nicolas Werth, Lénine est aussi coupable que Staline, L'Histoire, no 324, octobre 2007). 

Le philosophe et historien Tzvetan Todorov qualifie Lénine de "fondateur du premier État totalitaire" (L'Expérience totalitaire, in Le Siècle des totalitarismes, Robert Laffont, 2010, page 457). 

C'est Lénine qui élabore le concept de "Terreur de masse" dès 1905. La terreur est "l’instrument d’une politique d’hygiène sociale visant à éliminer de la nouvelle société en construction des groupes définis comme 'ennemis'" (Nicolas Werth, Crimes et violences de masse des guerres civiles russes (1918-1921), Encyclopédie en ligne des violences de masse, publié le 21 décembre 2009 http://www.massviolence.org/Crimes-et-violences-de-masse-des-guerres-civiles-russes )

En tant qu'"inventeur de la dictature du parti unique", Lénine est le "prototype des tyrans modernes", un "fanatique", car il veut détruire la société capitaliste pour instaurer l'équivalent du Royaume de Dieu sur terre (le socialisme) quel qu'en soit le coût. (Cf. Dominique Colas, Lénine et le léninisme, Presses universitaires de France, ).

Le "programme démiurgique" de Lénine et la logique léniniste permettent de se demander si le parti tel que le concevait Lénine n'est pas la "matrice du totalitarisme". (D. Colas, ibid.)

Stéphane Courtois, historien, préfacier du Livre noir du communisme juge fondamental le rôle du léninisme dans le développement du totalitarisme (S. Courtois, Communisme et totalitarisme, Perrin, 2009, pages 63-95).

Le "léninisme" sera l'idéologie officielle de l'URSS et de l'ensemble des régimes communistes durant le XXe siècle. (D. Colas, Lénine et le léninisme, Presses universitaires de France, , p. 110-114)

 

Pour Staline, successeur de Lénine mort en 1924, le projet marxiste est au-dessus de la loi : "La fin justifie les moyens". Dès lors tout est possible.

 

Staline entre au Parti social démocrate clandestin à Tiflis en 1901. "Il lit les ouvrages de Karl Marx, dont le Manifeste du Parti communiste  écrit avec Friedrich Engels en 1848, texte qui appelle à la fin de la propriété privée, du capitalisme, à l'union des ouvriers du monde entier, et à la révolution par les armes."

 

Joseph Djougachvili (Staline), agitateur révolutionnaire, est arrêté le 5 avril 1902. Sa fiche de police indique "taille 1m62, cheveux bruns, corpulence moyenne, âge 24 ans". Il dira : "Les maisons du Tsar sont des maisons de repos !" En effet, la discipline et le traitement des prisonniers n'ont rien à voir avec les futures méthodes staliniennes, d'une autre cruauté. Un an dans sa cellule, il passe son temps à lire, comme ce manuel pratique du révolutionnaire intitulé 'Que faire ?' (1901), signé Lénine, un marxiste russe en exil, qui va devenir le guide de la "révolution". C'est sa statue que les Allemands, près d'un demi siècle plus tard, déboulonnent en priorité en 1941.

En 1903, entre deux séjours en prison, Djougachvili rejoint la tendance la plus dure du Parti social démocrate clandestin, les "Bolchéviques" de Lénine, toujours en exil. Lénine repère Djougachvili et favorise son ascension à la tête des Bolchéviques du Caucase. Lénine apprécie son sectarisme marxiste et surtout son apport au financement des Bolchéviques, avec ce qui est pudiquement appelé les "expropriations", en fait les braquages de banques, "légitimes" pour Djougachvili, parce que le projet marxiste est au-dessus de la loi : "la fin justifie les moyens". Son ancêtre révolutionnaire de 1789, l'anglomane Brissot, invoquant Machiavel, déclarait : "Rappelez-vous l'axiome : 'Qui veut la fin veut les moyens!'" (Source: Le Patriote français, n° 201, 25 février 1790, p. 5-8, cité in P. Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 89). C'est l'illuministe franc-maçon Adam Weishaupt, qui au XVIIIe siècle "avait inventé ce principe : 'La fin sanctifie les moyens', il l'appliquait au vol que ses adeptes pouvaient faire et faisaient dans les bibliothèques des princes ou des religieux. (...) Nous verrons la secte en faire des applications bien plus importantes..." (Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1797, rééd. Editions de Chiré, Poitiers 2005, tome 2, p. 102).

Djougachvili se défend. Il dit : "Nous devons rester dans l'illégalité jusqu'à la révolution. Entrer dans la légalité serait devenir normal. Seule la lutte armée vaincra le tsarisme." Il devient l'un des parrains du banditisme géorgien. Il mérite son pseudonyme de Staline, "l'homme d'acier".

Eté 1917, l'influence des Bolchéviques grandit dans le pays, grâce au slogan de Lénine "je vous apporterai la paix, la terre, et le pain" (sic). Mais des pancartes se font plus menaçantes : "A bas le gouvernement provisoire, à bas les ministres capitalistes

 

Trotski

La "révolution d’Octobre" proprement dite démarre à Pétrograd, alors capitale de la Russie, par une insurrection armée dirigée par Léon Trotski dans la nuit du 24 au 25 octobre de l’ancien calendrier julien, qui correspond en fait à la nuit du 6 au 7 novembre. 

En France, le fan club de Trotski s’est enrichi dans les années 1960-70 de nombreux juifs et "intellectuels", et a réussi le tour de force – avec l’aide complaisante de médias dévoyés – à imposer une vision positive du personnage, occultant soigneusement les zones d'ombres de sa biographie.

Lev Davidovitch Bronstein naît en 1879 en Ukraine dans une famille de commerçants juifs. Bien que n'ayant rien d'un prolétaire, il participe à la révolution de 1905 et dès cette époque invente avec un coreligionnaire, Alexander Helphand, dit Parvus, le concept de "révolution permanente".

Après bien des péripéties au cours desquelles il adopte son nom "de guerre", Trotsky, on le retrouve à New York en 1916, où il nouera de très fructueux contacts. Il rentre en Russie en 1917 et participe activement avec Lénine au coup de force des bolcheviques qui les portera au pouvoir. Il aura l’occasion de déployer tous ses talents en tant que commissaire de la guerre de 1918 à 1925. En décembre 1917, il déclarait : "Dans moins d’un mois, la terreur va prendre des formes très violentes, à l’instar de ce qui s’est passé lors de la grande révolution française. Ce ne sera plus seulement la prison, mais la guillotine, cette remarquable invention de la grande révolution française, qui a pour avantage reconnu celui de raccourcir un homme d’une tête, qui sera prête pour nos ennemis".

Pour faire triompher la société "plus juste et plus humaine", des Russes par millions vont y passer.  Dès août 1918, les "éléments douteux" sont internés sans le moindre jugement dans les camps de concentration. L'Armée rouge dont Trotski est le chef, fait régner la terreur, surtout parmi les paysans, qui seront matés par le "balai de fer" employé par Trotsky notamment pour le nettoyage de l’Ukraine. C’est lui qui, en 1921, noiera la révolte de Cronstadt dans le sang : les marins de cette base navale, pourtant autrefois qualifiés par le même personnage de "valeur et gloire de la Russie révolutionnaire" furent à l’origine d’une révolte de la population due à l’insupportable misère qui régnait alors. Tous demandaient que le carcan de fer qui enserrait le pays se desserre quelque peu... La réponse de Trotsky et des bolcheviques fut une répression sanglante qui fit des milliers de morts.

Celui qui avait écrit, en 1920, Terrorisme et communisme, s’opposera à Staline par la suite et sera exclu du parti en 1927. Expulsé d’URSS en 1929, il commencera une longue errance qui s’achèvera en 1940 au Mexique sous le coup de piolet d'un agent de Staline.

En juillet 2010, 80 corps furent retrouvés à Saint-Petersbourg, exhumés de fosses communes datant de la révolution bolchevique. L'examen des restes humains montre que les victimes furent exécutées d'une balle dans la tête. La forteresse Pierre-et-Paul contient plusieurs bâtiments, parmi lesquels la cathédrale Pierre-et-Paul, où tous les tsars depuis Pierre le Grand furent enterrés. Les exécutions y eurent lieu lors de la "terreur rouge", organisée par la Tcheka et l'Armée rouge entre 1918-1921.

La révolution "russe" (février 1917 et octobre de la même année) puise son inspiration dans la Révolution "française". Comme elle, elle a été soutenue publiquement après février 1917 par les banques notamment la Banque Kuhn, Loeb & Co, Wall Street, New York City, et présidée par le "philanthrope" Jacob Schiff, le "roi du rail" propriétaire de vingt deux miles de chemins de fer. Hostile à Nicolas II, qu'il nomme "ennemi de l'Humanité" (Jacques Attali, Un homme d'influence : Sir Sigmund Warburg 1902-1982, Éditions Fayard, 1985, p. 96.), Jacob Schiff, est issu d'une famille juive rabbinique de Hesse dont la lignée remonte au XIVe siècle. Il utilisa "son influence pour empêcher que d'autres établissements financiers consentent des prêts à la Russie" jusqu'en 1917. Il "poursuivit cette politique pendant toute la Première Guerre mondiale' (Encyclopédie Judaïca, Jérusalem, 1971, vol. 14., p. 961) et fit pression sur les autres banques pour qu'elles agissent de même" (Alexandre Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 1795-1995, tome I, Juifs et Russes avant la Révolution, Fayard, 2002, p. 539.)

"Le célèbre banquier Jacob Schiff, qui régente le monde financier à New York, refuse catégoriquement toute idée de prêt à la Russie" tsariste (Doklad P.N. Milioukova v Voïenno-morskoï komissii Gosoud. Doumy 19 iouinia 1916, Krasny arkhiv, 1933, t. 58, pp. 13-14 cité in Alexandre Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 1795-1995, tome I, p. 539), mais se signale "tout particulièrement par un prêt de 200 millions de dollars au Japon pendant le conflit qui opposa celui-ci à la Russie en 1904-1905...  Il refusa constamment de participer à l'attribution de prêts à la Russie et usa de son influence pour dissuader d'autres établissements de de le faire, tout en accordant une aide financière aux groupes d'autodéfense des Juifs russes" (Alexandre Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 1795-1995, tome I, ibid., p. 382).

Une fois révolution de février 1917 déclenchée, J. Schiff "entreprit alors de soutenir le gouvernement Kerenski par une substantielle ligne de crédit..." (Encyclopédie Judaïca, Jérusalem, Keter Publishing House 1971, vol. 14., p . 961 cité in Alexandre Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 1917-1972, tome II, Juifs et Russes pendant la période soviétique, Fayard, 2003, p. 40.)

"Plus tard, dans la presse russe des émigrés de droite, parurent des études tendant à prouver que Schiff avait en fait activement financé la révolution elle-même. (...) Au demeurant, les démarches de Schiff, publiques et bien connues, invariablement hostiles à l'autocratie russe, avaient plus de poids qu'une éventuelle aide occulte à la révolution." (A. Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 1917-1972, tome II, ibid., p. 40)

"Au début du mois d'avril 1917, le Gouvernement provisoire constata, à son plus grand étonnement, qu'un mois seulement après la révolution, la situation financière de la Russie (...) était catastrophique; il décida alors de lancer, à grand renfort de publicité (...) un 'Emprunt pour la Liberté' (sic). (...) Aussitôt des dizaines de millions ont été pris pour couvrir cet emprunt par des banquiers juifs pour la plupart. (...) "Jacob Schiff prêta un million, le Rothschild de Londres - un million lui aussi; à Paris, 'à l'incitation du baron Guinzbourg, (...) plusieurs millions ont déjà été collectés'" (Rousskaïa volia, 23 avril 1917, p. 4 cité in A. Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 1917-1972, tome II, ibid., p. 49-50).

"Dès le début de mai (1917), puis début juin et encore à la fin juillet, on publia dans la presse des listes de ceux qui avaient souscrit chacun pour plus de 25 000 roubles (en ajoutant : 'Honte !' aux riches qui s'étaient dérobés (par exemple: Rouskaïa volia, 10 mai 1917, p. 5; Birjevye vedomosti, 9 mai 1917, p. 5; 1er juin, p. 6.; Retch, 29 juillet 1917, p. 6.).

Alexandre Soljénitsyne explique qu''en parcourant ces listes, on est moins frappé par le grand nombre de noms de famille juifs (suivis du reste par ceux d'allemands russifiés dont la situation était plutôt confortable pendant la guerre) que par l'absence de la haute bourgeoisie russe, mis à part quelques grands négociants moscovites." (A. Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 1917-1972, tome II, ibid., p. 50.)

En avril 1917, "la position des sionistes" fut "confortée" par Jacob Schiff qui déclara publiquement son adhésion au sionisme. (A. Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 1917-1972, tome II, ibid., p. 53). Le Conseil international des sionistes avec à leur tête Israël Zangwill, recevait des subsides de Jacob Schiff et du baron de Rothschild." (Alexandre Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 1795-1995, tome I, p. 297.)

Lorsque Jacob Schiff mourut le 20 septembre 1920 à New York, les journaux célèbrent sa "philanthropie" et son "humanisme".

En fait d'"humanisme" et de "philanthropie", une petite minorité féroce et dépourvue de sens moral soumit par la Terreur l’immensité d’un empire séculaire.

L'ambassadeur des Etats-Unis en Russie, David R. Francis, écrivit à Washington en janvier 1918 : "Les dirigeants bolchéviques ici, dont la plupart sont des juifs et dont 90% sont des exilés de retour, font peu de cas de la Russie ou de tout autre pays, mais sont des internationalistes et ils essayent de déclencher une révolution sociale à l'échelle mondiale."

Le Times du 29 mars 1919 renchérissait : "Une des caractéristiques les plus intéressantes du mouvement bolchevique est le haut pourcentage d’éléments non russes de l’équipe dirigeante. Sur environ trente commissaires ou dirigeants qui forment l’appareil central bolchevique, 75% pour le moins sont des juifs".

Alexandre Soljénitsyne a pu écrire dans "Deux siècles ensemble, 1917-1972" que "l'omniprésence des Juifs aux côtés des bolcheviks eut, au cours de ces journées et de ces mois terribles, les plus atroces conséquences. (...) Parmi elles, l'assassinat de la famille impériale. Deux personnages jouèrent un rôle décisif : Philippe Golochtchokine et Iakov Iourovski. (...) Golochtchokine s'entendait à merveille avec Sverdlov, il devint le secrétaire du Comité de province de Perm et de Iékaterinbourg, puis du Comité de région de l'Oural, autrement dit le maître absolu de la région. (...) Golochtchokine... était rentré le 12 juillet à Iékatérinbourg dans l'attente du dernier signal envoyé de Moscou. Ce fut Sverdlov qui transmit l'ultime instruction de Lénine." Par la suite, "Iourovski se vantait avec aplomb d'avoir été le meilleur : 'C'est la balle de mon colt qui a tué raide Nicolas'". Mais cet honneur-là échut aussi à Ermakov et à son camarade Mauser" (Mikhaïl Heifets, Tsareoubiistvo v 1918 godou [L'assassinat du tsar en 1918], Moscou-Jérusalem, 1991, p. 355, in Alexandre Soljénitsyne, Deux siècles ensemble, 1917-1972, tome II, Juifs et Russes pendant la période soviétique, Fayard, La Flèche 2003, p. 99-102.)

Plus récemment, Vladimir Poutine a pu dire que 80 à 85% des chefs bolchéviques étaient juifs.

 

Deuxième partie :

1921. Après 4 ans de guerre civile en Russie, des millions de morts, d'émigrés, d'orphelins, la famine fait des ravages, le communisme de guerre a entraîné l'effondrement de l'économie.

Le rationnement est féroce, sauf pour les 20 000 cadres du Parti et de la police qui ont droit à 4 kilos de viande et 4 kilos de poisson par mois, alors qu'un ouvrier n'a que 200 grammes de poisson pourri. Les ouvriers ne peuvent plus nourrir leur famille, ils se révoltent, alors que la grève est interdite, depuis décembre 1917. Trotski dit : "Toute résistance peut être surmontée par ce mot : fusillé". C'est alors que les 18 000 marins et officiers de Kronstadt, la base navale de l'ancienne capitale Petrograd, se déclare solidaire des ouvriers en grève. Leur mot d'ordre: "Les soviets oui, mais sans les bolchéviques". Trotski ordonne l'assaut contre les Marins de Kronstadt le 7 mars 1921. Sur la Baltique gelée, 20 000 soldats de l'Armée rouge avancent, et derrière eux, pour les empêcher de reculer, les hommes de la police politique se positionne avec leurs mitrailleuses. Après dix jours de combats sanglants, les mutins, à bout de munitions, se rendent aux soldats de l'Armée rouge. 2168 marins sont fusillés et enterrés groupés. Ce sont les mêmes qui avaient pourtant permis la victoire des communistes en 1917.

La révolte des Marins de Kronstadt oblige Lénine à faire marche en arrière. Il dit : "Nous pouvons revenir quelque peu sur nos pas, sans détruire la dictature du prolétariat". Dès mars 1921, Lénine initie la NEP (initiales de Nouvelle politique économique), une libéralisation temporaire mais spectaculaire. Dénationalisations, fin des réquisitions forcées, fin du travail obligatoire, rétablissement de l'héritage.. Les paysans peuvent de nouveau librement vendre leurs récoltes. Les boutiques se remplissent de nouveau. Moscou respire.

Comme leurs ancêtres de 1789 qui confisquèrent les Biens de l'Eglise sur proposition de Talleyrand (décret du 2 novembre 1789) - un vol pur et simple -, la confiscation des biens des émigrés et des suspects (décrets du 30 mars 1792 et du 27 juillet 1792), les Bolchéviques ont besoin d'argent. Lénine envoie au politburo le 19 mars 1922 la directive suivante : "Nous devons confisquer les biens de l'Eglise ! Nous devons livrer bataille au clergé de la manière la plus résolue, écraser sa résistance avec une telle cruauté qu'il ne l'oubliera pas." Lénine conclut : "La violence est la vérité de la politique." Les événements se précipitent au kremlin, les rolls des dirigeants bolchéviques arrivent..

Le 3 avril 1922, celui qui est appelé "le meilleur disciple de Lénine, Staline, devient Secrétaire général du Parti communiste. Il est puissant, mais toujours respectueux de Lénine. Son futur ministre Molotov dit : "On me demande qui est le plus dur, Lénine ou Staline ? C'est Lénine biensûr !"... C'est lui qui nous tous formé.

Lénine est soudainement terrassé à cinquante-deux ans par un accident vasculaire cérébral. Le 25 mai 1922, il est à moitié paralysé. Six mois plus tard, il est victime d'un deuxième avc. Le Comité central du Parti confie à Staline le soin de veiller sur lui... Staline l'isole et empêche son entourage d'écrire quoique ce soit sous sa dictée... Et l'année se termine par la création le 22 décembre 1922 de l'URSS, l'Union des républiques socialistes soviétiques, dont l'emblème est la faucille du paysan.., et le marteau du prolétariat ouvrier.

C'est la fin de la guerre civile. Mais la terreur s'abat de plus belle. Les fourgons de la police politique déversent leurs cargaison de condamnés d'avance. Le Commissaire du peuple à la justice, Isaac Steinberg, leader du mouvement juif et écrivain soviétique, s'enfuit en Allemagne en 1923. Il avait dit à Lénine : "A quoi bon un Commissariat à la Justice, appelons-le plutôt Commissariat à l'Extermination sociale !" Lénine avait répondu : "Excellente idée." Steinberg écrira plus tard: "La Terreur, c'est le réseau étroit de la surveillance, la police secrète qui observe tous les faits et gestes, les provocations, les formes méprisantes, humiliantes, et douloureuses des interrogatoires, les prisons bondées où l'on affame, les déplacements de population, les réquisitions, les confiscations qui frappent les affamés et les épuisés."

Staline porte le cercueil de Lénine. La veuve de Lénine révèle qu'il aurait quand même réussi à dicter un testament où il aurait dit : "Staline est trop brutal. Je propose au camarades d'étudier un moyen de le démettre de son poste de Secrétaire général". Staline réagit très violemment et oblige sous la menace la veuve de Lénine à publier un démenti dans "La Pravda" (la Vérité). Tous ceux qui chercheront à utiliser ce testament pour écarter Staline en mourront : le vrai testament de Lénine, respecté à la lettres par son héritier, Staline ! Ce sont ces préceptes, l'épuration sans fin du corps social, la traque du "parasite", le "faux communiste", "infiltré dans les organes du parti état". La tache essentielle est de se débarrasser de ces "parasites", les survivants de la maudite société capitaliste. Pour Staline, comme pour Lénine, ce sera la purge permanente. La lutte contre l'"ennemi" ne sera jamais achevée.

Tandis que le corps de Lénine est embaumé, Staline fait dynamité le sol gelé devant le Kremlin pour y poser les fondations d'un mausolée, d'abord en bois, puis en granite rouge et marbre noir, avec une tribune sur laquelle les tout puissants dirigeants communistes viendront dominer le peuple. Devant le tombeau, les Komsomols, les jeunesses communistes défilent toute l'année.. Le culte de la personnalité de Lénine commence. Son nom est donnée à l'ancienne capitale Petrograd qui s'appellera désormais Léningrad.

Le 21 décembre 1929, Staline se débarrasse de la NEP, la tentative libérale, et se lance dans la collectivisation. La Pravda titre en première page : "Un grand salut soviétique au plus grand dirigeant communiste du monde". Vingt ans plus tard il sera réellement un des hommes les plus puissants de la planète.

25 novembre 1943. Staline se rend à Téhéran pour une conférence entre les principaux alliés contre l'Allemagne. Churchill en uniforme de la Royal Air force prend la pose. Il offre à Staline au nom du roi George VI une épée sur laquelle est gravée "Au courage héroïque des citoyens de Stalingrad". Ensuite, Churchill et Staline rejoigne le président des Etats-Unis, Franklin Roosevelt. Staline cherche à se rapprocher de Roosevelt qu'il juge, d'après les écoutes, naïf et malléable. Il a besoin d'un appui contre Churchill sur la question du second front. Churchill voudrait attaquer par le Sud (Italie ou Balkans) qu'il appelle le ventre mou de l'Europe et prendre les Russes de vitesse, arriver le premier à Berlin. Mais Staline obtient le débarquement plus éloigné en Normandie pour le printemps 1944. L'atmosphère est à l'optimisme. Staline vient de mettre Hitler en échec à la bataille de Koursk. Churchill dit : "Dieu est aux côtés des alliés." Staline répond : "Le diable est avec moi, le diable est communiste !"

 

http://dieuetmoilenul.blogspot.fr/2017/11/tant-que-cette-chose-reste-debout-la.html

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Troisième partie :

Juillet 1944. La mobilité de l'Armée rouge est stupéfiante. Les Américains ont donné à Staline les moyens financiers, l'acier, les métaux rares pour construire 55 000 chars T34 parmi les plus performants de la guerre, des centaines de milliers de camions, des jeeps, des véhicules blindés. Les Soviétiques avancent en Pologne jusqu'à Varsovie, mais reçoivent l'ordre de s'arrêter. En 1939, Staline s'était déjà partagée la Pologne avec son allié d'alors, Hitler. En 1940, à Katyn, Staline avait fait exécuter 20 000 officiers polonais prisonniers pour se débarrasser des élites qui lui étaient hostiles. En 1944 il interdit de porter assistance aux résistants polonais, il ne fait rien pour aider les alliés qui tentent de parachuter des armes aux insurgés. Il les laisse massacrer par les SS qui détruisent complètement la ville. Le Maréchal Joukov écrit dans ses Mémoires: "Staline m'a dit : 'Nous ne pouvions pas nous permettre une Pologne bourgeoise à nos frontières!'" L'Armée rouge prend Varsovie, ou ce qu'il en reste, puis occupe toute la Pologne.

Dans leur avance, les soldats soviétiques découvrent l'horreur nazie, les camp d'exterminations des Juifs à Majdanek, Belzec, Sobibor, Treblinka.

A Yalta (4/11 février 1945), Staline dira à Roosevelt : "Les Juifs sont des profiteurs et des parasites". Quinze ans plus tôt, en 1929, il créé dans l'Extrême orient soviétique le Birobidjan, région autonome juive, langue officielle le yeddish, préféré à l'hébreu, considéré comme trop religieux. Sous prétexte de peupler cette région inhospitalière et de promouvoir l'agriculture (sic), il s'agit bien de déportation.

En 1929, fini les izbas et les fermes ancestrales,les paysans vivront en communauté dans les Kolkhozes, ils produiront les millions de tonnes de blé vendus par l'état pour acheter les machines qui fabriqueront les tracteurs, les chars, les avions. C'est le premier plan quinquennal de Staline.Mais il se heurte immédiatement aux paysans qui refusent de perdre leur terre, ils refusent la collectivisation. Staline leur donne un nom infâmant : koulak (profiteur, exploiteur). Et il fait préciser le terme de koulak: tout fermier qui a des salariés, qui possède un moulin, une fromagerie, une sécheuse de pommes de terres, des machines agricoles à moteur est du "bétail". Une définition vague qui ouvre la voie aux dénonciations, aux règlements de compte, aux viols. La police se déchaîne contre ceux qui tentent de cacher leurs réserves de grains. La résistance des paysans est telle que le pouvoir mobilise 27 000 dékoulakisateurs, des militants communistes venus des villes et une ordre misérable de journaliers payés en parts de butin. Staline encourage la délation. La propagande diffusée dans les salles de cinéma, montre une jeune tatare de Crimée, Olga Balykina, célèbre pour avoir accuser son père de voler du blé dans son kolkhoze. Félicitée par le parti, elle est fêtée par les pionniers, les 9-14 ans, et les komsomols, les 15-18 ans, organisations de masse créées par Lénine. Olga dit: "J'ai agi comme tous les pionniers doivent agir". Dans tous les villages, des satues de Pavel Morozov glorifie celui qui est appelé le "pionnier - héros numéro 001" de l'Union soviétique. Selon la légende forgée par la police, il aurait dénoncé son père hostile à la collectivisation et son oncle l'aurait assassiné à 14 ans. Deux millions de paysans ont été envoyés défraichir la Sibérie, 300 000 autres déportés au goulag, et 300 000 exécutés. La famine organisée par Staline dès le début des années 1930 en Ukraine est la plus terrible : 5 millions d'êtres humains meurent de faim. En ukrainien, on a appelé la famine holodomor, extermination par la faim. On leur avait tout pris, tout confisqué jusqu'à la dernière miette. Une mère a tué un de ses enfants à coups de haches, pour le faire cuire et le donner à manger aux autres. Et personne ne posait de questions.

Pendant ce temps, Staline affectionne de longs séjours à la campagne. Son chauffeur est Nikolaï Vlassik, policier et photographe du tyran. Alors que les membres du politburo affectionnent comme Lénine les rolls, Staline préfère une voiture américaine de luxe, la pacar. Il se fera construire une vingtaine de datchas, des villas somptueuses réparties dans toute la Russie selon les saisons. Il y est heureux et y chantent sans arrêts des airs d'opéras. Pendant que son peuple agonise de faim, il pèche de la truite et il lit beaucoup. Il trompe sa femme avec sa coiffeuse qui le rase tous les matins. Son passe-temps favoris est de planter des arbres, des citronniers et des orangers.

Les artistes qui avaient cru que la révolution leur apporterait la liberté créatrice se voient imposer par Staline la doctrine officielle du réalisme socialiste. Tous, peintres, musiciens, poètes, écrivains, que Staline appellent les "ingénieurs de l'âme" doivent exalter le travail, la famille, et la patrie, et surtout, la gloire de Staline. Ceux qui ne sont pas en prison ou en exil tentent encore de résister. Ossip Mandelstam, le plus grand poète russe de cette époque est arrêté, et meurt de faim au goulag. Il avait écrit Le Montagnard du Kremlin, un bref poème de seize vers, une épigramme contre Staline, "Ses doigts sont gras comme des vers, des mots de plombs tombent de ses lèvres, sa moustache de cafard nargue, chaque mise à mort est une fête et vaste est son appétit".

Les "procès de Moscou" (août 1936 / mars 1938) secouent les opinions publiques du monde entier. Le 11 mars 1938, quatre vingt-vingt dix huit membres du Comité central du Parti communistes, les principaux chefs de la police avec leur chef Iagoda, une grande partie de l'état-major de l'Armée rouge avec à sa tête le maréchal Toukhatchevski et ceux qui ont permis à Staline de prendre le pouvoir, Boukharine, Kamenev, Zinoviev, sont exécutés. L'accusé principal, Léon Trotski (expulsé d'URSS en janvier 1929), réussit à échapper aux procès du fait de son exil. Mais il fut retrouvé au Mexique par Ramón Mercader, un agent du NKVD qui l'exécuta avec un piolet le 21 août 1940 sur ordre de Staline.

La moscovite Nina Poglazova dit : "On vit dans un monde soviétique où il n'y a qu'une seule règle du jeu et tout le monde joue selon cette règle. Il est debout sur la tribune, il ment, tout le monde applaudit mais tout le monde sait qu'il ment, et lui il sait qu'on le sait. Mais il débite ses mensonges et il est tout content qu'on l'applaudisse".

Le second documentaire, "Staline, le tyran rouge", de Mathieu Schwartz et Serge de Sampigny, a été diffusé sur la chaîne M6 en 2007. Bernard de Lavillardière, qui présente le documentaire, explique : 

 

"Staline a suscité un incroyable espoir, on  lu ia voué un culte sans précédent, notamment en France. Mais dans les faits, Staline a martyrisé son peuple. On estime aujourd'hui qu'il est responsable de la mort de vingt millions de personnes. Staline, le petit père des peuples était un être sanguinaire, paranoïaque, fanatique. Pendant près de trente ans, personne n'a sur l'arrêter.

 

Staline est mort il y a un demi-siècle mais le monde n'est pas plus hier qu'aujourd'hui à l'abri d'hallucinations collectives, de régimes tyranniques et de crimes de masse. (...) Ce documentaire a reçu l'aval du ministère de l'Education nationale, les professeurs peuvent l'utiliser en classe."

 

Malgré quelques erreurs et un ton clairement à charge qui occulte les crimes des autres monstres de la révolution bolchévique de 1917 (Staline présenté comme le créateur du goulag à la place de Lénine...), ce documentaire est un des premiers à apporter néanmoins en France un portrait négatif du tyran rouge. Il aura fallu une centaine d'années pour qu'enfin la vérité sur la monstruosité des dirigeants communistes - Lénine compris - éclate.

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 13:52

Source:  National Catholic Register

Nov. 6, 2017

P. George Rutler

Soft Christians Ignore the Hard Lessons of the Russian Revolution

Les doux chrétiens ignorent les dures leçons de la Révolution russe

Les doux chrétiens ignorent les dures leçons de la révolution russe

Il y a encore des Russes assez vieux pour se souvenir d'avoir vu des prêtres cloués aux portes de leurs églises.

 

Célébrer le bicentenaire de la Révolution française en 1989 était maladroit, contrairement aux festivités de notre pays de 1976, parce que la Révolution américaine n'avait pas de règne de la terreur. Le peuple russe est dans une situation encore plus troublante quand il s'agit du centième anniversaire de la Révolution d'Octobre le 7 novembre. (La confusion des dates est que la Russie était encore dans l'ancien calendrier julien en 1917.) La Révolution russe a déchaîné les horreurs du communisme qui ont conduit à la mort d'au moins 94 millions de personnes dans divers pays, par le génocide, l'exécution, les purges et les famines causées par la collectivisation.

L'histoire n'est pas ardemment poursuivie dans nos écoles de nos jours, et quand elle est modifiée en tant que science sociale, elle déforme souvent la réalité historique. Dans une enquête sur des jeunes âgés de seize à vingt-quatre ans, vingt-huit pour cent n'avaient jamais entendu parler de Lénine, et la moitié n'avait jamais entendu parler de Staline, alors que près des deux tiers ignoraient l'existence du pire meurtrier de masse. (65 millions de morts), Mao Tse-Tung. La mort de Fidel Castro a été marquée par de nombreux commentateurs comme quelque chose à pleurer, et Che Guevara apparaît sur des t-shirts comme un héros chic.

Dans les pays au moins nominalement chrétiens, les assauts de l'Église par les révolutionnaires ont pris une forme plus subtile à travers la subversion. Il y a le témoignage de Bella Dodd, un organisateur du Parti communiste aux États-Unis et chef de l'Union des Enseignants de l'état de New York. Après son retour à l'église en 1952 sous la direction de l'archevêque Fulton Sheen, elle explique comment le parti communiste dans les années 1920 et 1930 s'est efforcé d'infiltrer les séminaires américains et d'autres institutions ecclésiastiques, souvent à travers l'exploitation des naïfs, que selon l'expert soviétique Vladimir Bukovsky, Lénine appelait les "idiots utiles".

Il y a encore des russes assez vieux pour se rappeler avoir vu des prêtres cloués aux portes de leurs églises. Leur nation reste en conflit à propos de leur révolution, et hésite encore à savoir quoi faire du cadavre embaumé à plusieurs reprises de Lénine; mais face à sa tombe de l'autre côté de la grande place, Krásnaya plóshchad, est la cathédrale de Kazan, restaurée en 1993. Sur sa façade est écrit en lettres cyrilliques "Christ est ressuscité." Depuis le "second baptême de la Russie", lorsque l'ancienne Union soviétique est tombée en 1988, 29 000 églises y ont été construites, à raison de trois par jour. Au cours de cette période, le nombre de séminaires est passé de trois à plus de cinquante.

C'est une image bien différente de beaucoup d'endroits dans l'Ouest, où le christianisme inoffensif n'a pas résisté au bacille de la laïcité, alors que les églises ferment et les séminaires rétrécissent. Les gens qui ont souffert les conséquences du mal dans l'Est ont des expressions plus pesantes et plus sobres que les visages gloussants des porte-parole doux du Christ à l'Ouest. Le centenaire de la révolution russe devrait être un temps de réflexion et de résolution.

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 08:10

Source: Vexilla-Galliae

En Russie, le collège de Saint-Basile prépare le retour des Tsars !

Ce matin, à Saint-Basile, on a hissé le drapeau impérial avec son aigle à deux têtes. Devant une imposante bâtisse aux couleurs blanches et bleues, qui rappelle les multiples petits palais de Saint-Pétersbourg qui bordent la Neva, des écoliers de tout âge sont rassemblés et écoutent, dans un alignement parfait, l’hymne impérial qui retentit. Dans les couloirs de ce collège, sur les murs, s’alignent les différents portraits des Tsars Romanov, cette dynastie qui a occupé le trône d’Ivan le Terrible de 1613 à 1917. Ici, le temps semble s’être arrêté comme immuable. Baptisée du nom d’un saint orthodoxe, l’école ne cache pas ses intentions. Foi, nationalisme, culte du tsarisme, elle prépare ses étudiants à la restauration de la monarchie dans la plus pure tradition slave.

(...) Les russes souhaitent-ils donc vraiment une monarchie ? En mars dernier, un sondage de l’Institut VTsIOM paru à l’occasion du centenaire de la chute des Romanov, affirmait que seulement un tiers des russes soutenait un tel projet (28% contre 22% en 2013). Mais pour l’école, ce sondage est aussi révélateur d’autres choses. Celle d’une jeunesse qui cherche ses repères nationaux et qui trouvent dans le principe monarchique, la solution qui permettrait le retour de la grandeur russe. Un crédo pour Saint-Basile qui impose l’uniforme scolaire dans la plus grande tradition britannique comme les nattes aux jeunes filles. Selon ce même sondage, les jeunes russes âgés de 18-24 ans et 25-34 ans sont ceux qui soutiendraient le plus l’idée de la restauration de la monarchie avec respectivement 33% et 35% d’opinion favorable.

Le temps passe, les cloches de l’église orthodoxe qui trône au milieu du campus verdoyant rappelle aux visiteurs que la religion et patriotisme sont indissociables de la monarchie. 400 étudiants, du primaire au secondaire, assistent aux cours délivrés par Saint-Basile comme aux messes qui jalonnent leur année scolaire. Nicolas II et sa famille ont été béatifiés par le synode orthodoxe en 2000 ; ils ont leur place parmi les icônes que l’on trouve dans les nombreuses églises et basiliques orthodoxe, héritières de Constantinople dont Moscou s’est toujours voulue la nouvelle Rome.

Pour le fondateur de Saint-Basile, l’oligarque Konstantin Malofeev, 43 ans, le concept monarchique ne peut que réconcilier les russes avec leur passé tumultueux. L’homme est sulfureux, proche du Président Vladimir Poutine (dont certains verraient bien ceindre une couronne) et combat autant le lobby gay dont il voit une « perversion décadente » venue de l’Occident que son libéralisme. Il a fondé Tsargrad, une chaîne ultra-orthodoxe, qui a interviewée Marine Le Pen lors de la dernière élection présidentielle. Le même qui a mis en contact le Front national et le Kremlin. Ce n’est d’ailleurs pas sa seule connexion française. L’homme d’affaires, qui finance les séparatistes russes dans le Donbass et a noué des contacts avec le gouvernement de Crimée (dont le Premier ministre a réclamé en mars la restauration de la monarchie), s’est rapproché de Philippe de Villiers, un autre pilier de la droite nationaliste française, pour exporter son concept du Puy du Fou et l’adapter à la sauce russe. Les valeurs de la famille, que partage l’ancien député de Vendée, sont d’ailleurs enseignées dans son école, soutenue par l’épiscopat orthodoxe.

Pour Zourab Chavchavdze, qui a noué des liens avec des unités de cosaques vues sur le front de guerre, se veut déterminer dans ses fonctions. Il a été le mentor de Konstantin Malofeev et l’a initié au concept monarchique durant son adolescence. Pour le directeur de Saint-Basile, il forme d’ores et déjà une élite de futurs fonctionnaires prêts à assurer leur rôle dès que le tsar sera restauré : « Les étudiants seront moralement solides, religieux, intellectuels et patriotes, et auront toutes les chances de prendre le pouvoir" déclare-t-il avec le sourire. Sans préciser toutefois de quel prétendant il s’agirait tant les Romanov sont divisés entre deux branches qui revendiquent l’héritage de Nicolas II.

 

Source et suite

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6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 14:42

Le président russe Vladimir Poutine et le patriarche Kirill ont inauguré le 30 octobre, à Moscou, un impressionnant “Mur de douleur” en hommage aux victimes des répressions politiques. Ils ont omis l’essentiel, souligne le journaliste russe Konstantin Eggert : nommer ceux qui les ont ordonnées.

 

Récemment, j’ai pris le train avec ma femme et mes enfants pour rendre visite à des amis en banlieue de Moscou. Un homme avec un accordéon est entré dans le wagon et a commencé à chanter la chanson d’un vieux dessin animé soviétique. Entre les couplets, l’accordéoniste insérait des exclamations comme “Souvenons-nous de notre passé glorieux !” Cela donnait une sorte de rap soviétique. Avant de traverser le wagon pour demander l’aumône, le musicien souhaita à tous une “bonne fête de la révolution d’Octobre”. La suite montra qu’il avait eu du flair.

 

Lorsque ma femme, ne tenant plus, lui rétorqua que ce n’était pas une fête mais une tragédie, tout le wagon s’en prit à elle : “C’est la noblesse (sic !) qui a provoqué la guerre [civile]”, “Il y en a pour qui c’est peut-être une tragédie, mais pour nous c’est une vraie fête.” Personne n’a pris notre parti. C’est vrai que les trains de banlieue sont surtout fréquentés par des personnes modestes d’âge moyen à mûr pour qui la nostalgie de l’Union soviétique va de soi. Mais combien voit-on également d’Audi A8 et de Land Cruiser avec des autocollants affichant “URSS” ou une faucille et un marteau ?

 

Ce que Poutine et le patriarche Kirill n’ont pas dit

 

Le 30 octobre 2017, le Kremlin a voulu non sans succès faire une croix sur toutes les tentatives de comprendre ce qui s’est vraiment passé en Russie au XXe siècle. En inaugurant l’impressionnant monument conçu par le sculpteur Gueorgui Frangoulian, le président Vladimir Poutine et le patriarche Kirill (présent à la cérémonie) n’ont pas évoqué, ne serait-ce qu’une fois, ni Lénine, ni Staline, ni le Parti communiste.

 

Dans le discours du primat de l’Église orthodoxe russe, on a même entendu la phrase suivante : “Comment l’idée grandiose de construire un monde libre et juste a-t-elle pu mener au bain de sang et à l’arbitraire ?” Va-t-on vraiment devoir écouter les représentants d’une Église martyre, qui, comme d’autres confessions, a perdu des millions de clercs et de fidèles [dans les répressions], débiter des banalités de l’époque du dégel de Khrouchtchev et du XXe congrès du PCUS – l’idée était bonne mais sa mise en œuvre a été ratée ?

 

Les bourreaux ont des noms

 

Il y a quelques années, le président de Memorial [la principale organisation de défense des droits de l’homme russe travaillant sur la mémoire des purges staliniennes], Arseni Roginski, a très justement dit lors d’une conférence : des centaines de monuments à la mémoire des “victimes des répressions” ont été érigés à travers le pays, mais tant que les bourreaux n’auront pas été nommés, que le régime assassin de millions de personnes n’aura pas été condamné, qu’aucune leçon politique n’aura été tirée de soixante-quatorze ans de pouvoir soviétique, toutes ces statues, ces stèles et ces plaques commémoratives n’auront aucun effet sur les esprits et les consciences des Russes, ni sur l’avenir du pays.

 

Source et suite : Courrier International

Moscou commémore les victimes des purges staliniennes, sans nommer les bourreaux

Note du blog Christ-Roi. Il est facile dénoncer les crimes de Staline pour dédouaner ceux de son prédécesseur Lénine... Ce qui permet de sauver le mythe du marxisme-lénisme... Pourtant, la guerre civile et la violence sont des moyens inscrits dans le projet communiste dès le départ chez Marx et Lénine :

 

"La notion de guerre civile est au coeur du projet communiste, tel qu'il apparaît dès 1848 dans le Manifeste du Parti communiste où, Marx, évoquant la lutte des classes, parle de 'la guerre civile plus ou moins latente au sein de la société actuelle, jusqu'au point où elle éclate en révolution ouverte et où le prolétariat jette les fondements de sa domination par le renversement violent de la bourgeoisie.' La conclusion du Manifeste est fort claire : 'Les communistes déclarent ouvertement qu'ils ne peuvent atteindre leurs objectifs qu'en détruisant par la violence l'ancien ordre social.'

 

[...] En 1871, après l'écrasement de la Commune de Paris, Marx publie La Guerre civile en France, où il rappelle qu'à ses yeux 'la guerre des asservis contre leurs oppresseurs [est] la seule guerre juste dans l'histoire', et où il dénonce 'la conspiration de la classe dominante pour abattre la révolution par une guerre civile poursuivie sous le patronage étranger', oubliant au passage que la Commune s'opposait à une Assemblée nationale régulièrement élue en février 1871. [...] Marx tire une conclusion décisive : 'La guerre nationale est une pure mystification des gouvernants destinée à retarder la lutte des classes, et qui est jetée de côté aussitôt que cette lutte des classes éclate en guerre civile.' Dès 1914-1915, Lénine s'empare de cette conclusion de Marx pour inaugurer un slogan appelé à un grand retentissement : 'Transformer la guerre impérialiste en guerre civile.'

 

Dès août-septembre 1916, il écrit : 'A la guerre bourgeoise impérialiste, à la guerre du capitalisme hautement développé, ne peuvent objectivement être opposées, du point de vue du progrès, du point de vue de la classe d'avant-garde, que la guerre contre la bourgeoisie, c'est-à-dire avant tout la guerre civile du prolétariat contre la bourgeoisie pour la conquête du pouvoir, guerre sans laquelle tout progrès sérieux est impossible.' (Lénine, Oeuvres, Paris/Moscou, Editions sociales/Editions en langue étrangères, 1959, t. 23. p. 339.)

 

[...] Désormais pour Lénine, la révolution est définitivement inséparable de la 'guerre civile pour le socialisme'. Or, celle-ci est 'aussi une guerre, par conséquent, elle doit aussi ériger inévitablement la violence au lieu et place du droit. [...] Le but de la guerre civile est de s'emparer des banques, des fabriques, des usines, etc., d'anéantir toute possibilité de résistance de la bourgeoisie, d'exterminer ses troupes.' (Lénine, Oeuvres, Paris/Moscou, Editions sociales/Editions en langue étrangères, 1959, t. 23. p. 25.) Il le rappelle en octobre 1917 : 'Cette guerre pourra être violente, sanguinaire, elle pourra coûter la vie de dizaines de milliers de propriétaires fonciers, de capitalistes et d'officiers qui épousent leur cause. Le prolétariat ne reculera devant aucun sacrifice pour sauver la révolution'." (Stéphane Courtois, Communisme et totalitarisme, Tempus, Paris 2009, p. 76-78)

 

"Jusqu'en 1914, la conception de la violence chez Lénine se nourrit à quatre sources :

Karl Marx dans le Manifeste du Parti communiste - 'Les communistes déclarent ouvertement qu'ils ne peuvent atteindre leurs objectifs qu'en détruisant par la violence l'ancien ordre social.' ;

Auguste Blanqui et ses tentatives d'insurrection menées par un groupe révolutionnaire;

la Commune de Paris et les leçons tirées par Marx sur l''Art de l'insurrection';

et enfin la révolution russe de 1905-1906, avec ses combats de rue en ville et ses émeutes paysannes - bunt - qui balaient tout sur leur passage." (Stéphane Courtois, Communisme et totalitarisme, ibid., p. 118.)

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1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 06:30

A l'occasion de l'exposition Saint-Louis à Moscou organisée par le ministre russe de la culture, Mgr le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, Aîné des Capétiens, invité durant deux jours de ces festivités qui coïncidaient avec sa date anniversaire, le 25 avril, a donné un entretien à Stratpol, Centre d'analyses politico-stratégique. 

Lors de ce premier voyage au pays des tsars pour le duc et la duchesse d'Anjou qui ont visité le palais du Kremlin et quelques monastères, le prince Louis de Bourbon, descendant direct d'Anne de Kiev, s'est félicité que les russes aient su préserver leurs valeurs morales et religieuses. "Un modèle" "du point de vue des questions de valeurs", dont devrait s’inspirer la France selon le chef de la maison capétienne. 

Le prince Louis de Bourbon s'est dit impressionné par la Russie et espère revenir rapidement dans ce qui fut une fois, une monarchie puissante qui entretenait des liens privilégiés avec le royaume de France dont il est actuellement le représentant légitime.

 

Vexilla-Galliae

Extrait :

 

"Je pense que la Chrétienté a deux faces, l'une c'est le catholicisme qui est plutôt vers l'Ouest de l'Europe et l'autre, qui est l'orthodoxie qui est dans l'Est de l'Europe. Deux religions très proches l'une de l'autre à part quelques petites nuances, mais c'est très important pour que la Chrétienté puisse continuer et faire force", a déclaré Mgr le prince Louis de Bourbon.

 

[...] Saint Louis défendait déjà les chrétiens d'Orient et la Terre sainte. Et je pense que de nos jours la Russie porte plutôt ce flambeau de cette défense des chrétiens d'Orient. Je pense qu'il faut prier pour eux et les aider autant que possible", a-t-il ajouté.

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29 mai 2017 1 29 /05 /mai /2017 16:00
Conférence de Versailles : une revanche de la culture et de l'art français et une déclaration agressive inutile d'Emmanuel Macron

A l'occasion des 300 ans de la naissance des relations diplomatiques franco-russe, le président de la Russie Vladimir Poutine était invité aujourd'hui par Emmanuel Macron au Château de Versailles. Le président français a parlé de relancer les relations "stratégiques et économiques".

 

Il y a 300 ans, en 1717, deux ans après la mort de Louis XIV, alors que la Russie était menacée par la montée en puissance de la Suède et de la Prusse, le tsar Pierre le Grand vint à Paris, et passa plusieurs jours au château de Versailles, résidence des rois. Il rencontra le jeune roi Louis XV, âgé de 7 ans, qu'il prit dans ses bras. Cette visite du tsar en France fut organisée afin de sceller l'alliance franco-russe, mais aussi parce que Paris représentait à cette époque la Patrie de la culture et de l'art. C'est ainsi la revanche de cette "culture" française qui n'existe pas pour l'actuel président de la république et de cet art français qu'il disait n'avoir "jamais vu" !

 

Colbert, le "véritable artisan du Grand Siècle", supervisa la construction du  château de Versailles. Cette oeuvre d'art déclencha dans toute l'Europe une véritable course à la construction de répliques dans des parcs remplis de fontaines. En Russie, Pierre le Grand fit construire dans les faubourgs de Saint-Pétersbourg, ville natale de Vladimir Poutine, un ensemble de bâtiments, le complexe de Peterhof, entouré de jardins et de parcs.

 

Philippe Erlanger, haut-fonctionnaire et écrivain, calcula qu’en comptant les deux Trianon, sur un demi-siècle, Versailles n’a pas coûté plus cher qu’un porte-avion moderne : il a coûté le prix du déficit de l’exposition universelle de Léon Blum en 1936 ou encore le prix d'une campagne électorale d’un Président de la République (P. Erlanger, Louis XIV, La Table ronde 1960). Sans compter ce que continue de rapporter à la république dite française le Château de Versailles aujourd'hui, Louis XIV a enrichi la France bien plus qu'il ne l'a endettée. "On s'accordera à penser que Louis XIV, en nous donnant Versailles, a enrichi la France...  Les dépenses du Grand Roi ont valu à l'univers un château que personne n'oserait ne pas admirer." (Pierre VERLET, Le Château de Versailles, Paris 1985).

 

La question des sanctions de l'UE contre la Russie n'a pas été abordée. La Russie, accusée depuis 2014 par Obama d'avoir envahi l'Ukraine et de défendre le "dictateur" Bachar al Assad, a été lourdement pénalisée par les sanctions économiques. Elle a été contrainte à apprendre à développer une agriculture auto-suffisante. Les premiers sanctionnés sont les agriculteurs français et l'industrie automobile française.

 

Peu avant la fin de la conférence commune, et alors que l'invité Vladimir Poutine s'est abstenu de toute déclaration à connotation négative, Emmanuel Macron a qualifié les agences de presse russes "Sputnik" et "Russia today" d'"organes d'influence et de propagande mensongère", répandant "des contrevérités infamantes". Il a fait cette déclaration sans accuser directement le Kremlin d'avoir interféré dans l'élection présidentielle comme le font les grands medias français à la remorque des médias états-uniens. Ne peut-on pas dire la même chose à propos des agences de presse françaises dont la russophobie n'est plus à démontrer ? Sur le plan de l'image, ce qu'il y a de certain c'est que cette déclaration agressive ne sera d'aucune utilité pour faire grandir la position française déjà bien entamée dans l'opinion russe et ne change rien à la situation antérieure.

Add. Réponse de Russia Today à 17h49 :

"Des accusations sans preuves du camp Macron depuis le mois de mars

 

Début mars, l'équipe d'Emmanuel Macron avait déjà accusé RT France de véhiculer des «fake news» sur sa personne. «Nous accusons Russia Today et Sputnik d'être la première source de fausses informations véhiculées sur notre candidat et de travailler en symbiose avec des organisations fascistes ou d'extrême droite», avait déclaré Mounir Mahjoubi, conseiller du candidat d'En Marche! à la chaîne britannique Sky News. Il n'avait pas pour autant présenté les preuves permettant d'étayer ses accusations.

 

Le 27 avril, le mouvement En Marche! avait ensuite déclaré à l’agence Reuters que RT France et Sputnik ne seraient pas autorisés à couvrir la soirée électorale d’Emmanuel Macron, accusant les deux médias d’être «des agences de propagande de l'Etat russe» et de véhiculer de «fausses informations». La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, avait qualifié de «discrimination ciblée» ce refus d’accréditer des médias russes...

Nous conseillons à Vladimir Poutine d'appliquer la symétrique réciproque lors des prochaines élections présidentielles en Russie et interdire à son tour l'accréditation à son quartier général des médias français pour diffusion de contre-vérités et de fake news sur sa personne en Ukraine, Syrie, etc.. Les médias français auront alors l'occasion de dire leur indignation !

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6 avril 2017 4 06 /04 /avril /2017 13:42
Les Témoins de Jéhovah bientôt bannis de Russie pour «extrémisme»

Le ministère russe de la Justice exige de qualifier d’«extrémiste» l’activité des Témoins de Jéhovah et d’interdire son activité sur le territoire russe.

 

La Cour suprême de la Russie a entamé ce mercredi l'examen des poursuites lancées contre l'organisation Témoins de Jéhovah pour activité extrémiste.

 

Les Témoins de Jéhovah ont à plusieurs reprises violé la législation russe. Près d'une centaine d'ouvrages diffusés par l'organisation ainsi que l'activité de huit de ses représentations en Russie ont récemment été jugés «extrémistes» par le ministère russe de la Justice, suite à quoi une enquête a été ouverte.

Les Témoins de Jéhovah bientôt bannis de Russie pour «extrémisme»

L'agence de presse russe "Sputnik"  qui rapporte l'information précise que :

 

Les Témoins de Jéhovah est une organisation dangereuse, dont les membres frappent d'une porte à l'autre « pour parler de Dieu », se livrant tout bonnement au prosélytisme, a déclaré à Sputnik le président de l'ONG « Urgence Jeunesse » Anton Androssov, dont la connaissance de cette secte remonte à 2010.

 

Et d'expliquer qu'il s'agissait d'une organisation dangereuse pour l'État car les Témoins de Jéhovah diffusaient de la littérature extrémiste, refusaient le service militaire, ne votaient pas et ne respectaient pas le drapeau.

 

« Mais imaginez si un jour 51 % du pays passe aux Témoins de Jéhovah ? Cela veut dire qu'on sera obligé d'abandonner l'armée et d'abandonner l'idée de construction étatique. Qu'est-ce que notre pays deviendra ? », s'est indigné Anton.

 

Il a rappelé par ailleurs que les Témoins de Jéhovah refusaient la transfusion de sang non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs enfants même si la transfusion était le seul moyen de survie.

 

« Ils choisissent la mort pour leur enfant qui veut vivre ! […] Ils font du prosélytisme en permanence et recrutent de nouveaux adeptes, et c'est ainsi qu'ils voient leur salut, mais ce n'est pas ça "la vie selon la Bible" », a résumé l'interlocuteur de Sputnik.

 

Selon lui, les raisons ne manquent pas pour bannir les Témoins de Jéhovah de la Russie, cette secte américaine faisant tout pour diviser la population du pays et compromettre ses confessions traditionnelles.

Note de Christroi. Parmi les raisons de l'interdiction des "Témoins de Jéhovah" en Russie, l'abandon de toute construction étatique, la vie en-dehors ou à côté de la nation, l'abandon du sens civique (le manichéisme n'est pas loin), le refus du service militaire sont un danger pour la vie en société, et fait des Témoins de Jéhovah des sortes de théoriciens asociaux extrémistes. Cette base permet à l'Etat russe, d'interdire la dite association comme illicite ou contraire aux bonnes moeurs. Cette base existe aussi en droit français, où le Ministère public qui assure la défense de l'intérêt général peut exercer une action en dissolution sur cette base. C'est la dissolution "judiciaire" a posteriori de l'association. Il peut aussi y avoir une dissolution "administrative" a priori sur la base de la loi, "en vertu de dispositions législatives expresses". Héritier de l'Urss, l'Etat russe qui est l'héritier d'un Etat fort peut parfaitement établir des cas de dissolution administrative sur la base de la loi, exactement comme en France, où la loi du 10 janvier 1936 permet la dissolution par décret en Conseil des ministres des groupes de combat et milices privées provoquant des manifestations armées dans la rue, ou ayant pour but de porter atteinte à l'intégrité du territoire, ou d'attenter par la force à la forme républicaine du gouvernement. Cette loi visait à l'origine les associations d'"extrême droite", puis elle a été étendue aux cas d'associations racistes (loi du 1er juillet 1972 complétant la loi de 1936) qui prévoit la dissolution par décret en Conseil des Ministres, des groupes qui, soit provoqueraient à la haine, la discrimination ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leurs origines ou leurs non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion, soit propageraient des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette haine, cette discrimination ou cette violence. La loi du 9 septembre 1986, enfin, prévoit la dissolution par décret en Conseil des Ministres, des groupements qui se livrent ou provoquent des actes de terrorisme.

En Russie, l'interdiction des Témoins de Jéhovah peut donc également s'établir sur la base d'une infraction par exemple à une loi sur "l'unité de la nation".

 

Remarquons ici que les Témoins de Jéhovah se démarquent des premiers chrétiens aux premiers siècles dans l'Empire romain, qui ne se distinguaient pas des autres citoyens romains et ne vivaient pas en-dehors de la société ni des institutions romaines, et dont certains même s'étaient illustrés comme officiers dans l'armée romaine. Les premiers chrétiens respectaient l'Etat et les institutions dans lesquelles ils vivaient ("rendez à César ce qui appartient à César"), mais ils se refusaient seulement à rendre un culte à l'empereur comme à un dieu. Exemples (non exhaustif) de chrétiens ayant servi dans l'armée romain : S. Corneille, centurion baptisé par saint Pierre († Ier s.), S. Martinien (Ier. s.), S. Victor (IIIe s.), S. Sébastien (IIIe s.), S. Ferréol, tribun militaire (IIIe s.), Sts Serge et Bacchus, commandants de la Schola Gentilium (IIIe s.), S. Maurice et ses compagnons (IIIe s.), S. Théodore, soldat et martyr † 304), S. Martin de Tours (IVe s.)S. Georges (IVe s.).

 

L'Etat russe est donc fondé à légiférer et à bannir, interdire l'association dite des "Témoins de Jéhovah" sur la base d'arguments de droit qui existent aussi en Occident, et qui sont ceux de tout Etat moderne librement constitué.

En revanche, rien n'interdit non plus, ou en prime (?), l'interdiction de la dite association, non plus simplement sur la base d'arguments étatistes modernes, mais aussi sur la base d'argument religieux classiques. De sorte que la Russie qui recouvre largement la religion chrétienne orthodoxe serait légitime à bannir de Russie la dite association des "Témoins de Jéhovah", comme association illicite d'un point de vue temporel et hérétique d'un point de vue religieux. Mais cela sera-t-il peut-être pour une prochaine évolution en Russie ?

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28 mars 2017 2 28 /03 /mars /2017 06:09

Ca nous rappelle certaines méthodes utilisées chez nous...

Des adolescents payés pour participer à la manifestation à Moscou

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé que les organisateurs ont «induit en erreur» certains participants de la manifestation non-autorisée organisée à Moscou en affirmant que celle-ci aurait été légale et en promettant à certains manifestants une contrepartie.

Au lendemain d'une marche anticorruption non-autorisée qui a eu lieu dans le centre de Moscou, le Kremlin a accusé les organisateurs de la manifestation d'avoir promis de l'argent aux adolescents en cas d'interpellation.

« Selon certaines informations, des mineurs participant à la manifestation à Moscou se sont vu promettre des récompenses financières en cas d'interpellation par les forces de l'ordre. Il existe des preuves qui le confirment », a indiqué M. Peskov. Il a ajouté que ces preuves seraient présentées si « les forces de l'ordre le jugent nécessaire ».

Soulignant que le Kremlin « respectait la position civique » des citoyens et leur droit de l'exprimer, le porte-parole de Vladimir Poutine a toutefois indiqué que cette position devait être exprimée « de la manière prévue par la législation » et dans les lieux autorisés.

[...] Près de 8 000 personnes sont sorties ce dimanche dans les rues de Moscou pour rejoindre une manifestation anti-corruption qui s'est déroulée dans le centre-ville, malgré l'interdiction imposée par les autorités de battre le pavé dans la rue Tverskaïa.Suite à des troubles, selon différentes sources, les forces de l'ordre ont interpellé entre 500 et 600 personnes dont l'un des organisateurs de l'action, Alexeï Navalny.

Alexeï Navalny a écopé d'une amende de 20 000 roubles (environ 325 euros) pour avoir organisé une manifestation non-autorisée et à 15 jours de détention pour refus d'obtempérer aux policiers lors de son arrestation, selon la décision du tribunal Tverskoï de Moscou.

Source: Kremlin: des adolescents payés pour participer à la manifestation à Moscou, Sputnik, 14:50 27.03.2017(mis à jour 16:29 27.03.2017)

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5 janvier 2017 4 05 /01 /janvier /2017 11:34
Le prince impérial Andreï Andreïevitch Romanov, l’actuel successeur du trône de Russie

Le prince impérial Andreï Andreïevitch Romanov, l’actuel successeur du trône de Russie

Quand il signa « the boy who would be tsar » (le garçon qui serait tsar), le vieil artiste Andreï Andreïevitch Romanov (aussi connu comme Andrew Andreyevich Romanoff) était, aussi surprenant soit-il, troisième sur la dernièrement chaotique ligne de succession de Russie, bien que plus jeune il n’aurait jamais deviné que ses cousins Nicolas et Dimitri, de la même génération, resteraient sans enfants. Celui qui fut le chef de la maison Romanov pendant vingt ans, Nicolas, mourut en septembre 2014, suivi par son frère Dimitri ce 31 décembre 2016. De fait Dimitri n’a été chef de la maison impériale que le temps de recevoir l’invitation d’Etat à rentrer en Russie, et mourut exactement la veille de cette cruciale année 2017.

 

L’invitation officielle lancée en juin 2015, pour le millénaire de la mort de Saint-Vladimir le baptiseur de la Russie, fut aussi envoyée à Maria Vladimirovna, la soi-disant « grande duchesse » (un titre exclusivement réservé aux enfants et petits-enfants d’un empereur régnant) qui clame la tsarité de Cyrille, le « tsar » autoproclamé en 1924 jamais reconnu par le Zemski Sobor (sorte d’Etats Généraux), ni par la maison impériale (et qui n’a jamais régné). Comme on le comprend aisément, le gouvernement actuel ne peut pas se mêler des disputes dynastiques, mais doit ramener et donner à la Russie ce dont le pays orphelin a besoin. Puisque, selon les vieilles et imparfaites règles de succession de Paul 1er (que seul un empereur en fonction peut amender), personne n’est formellement éligible, la première (prochaine) personne à représenter l’héritage impérial au sein de l’État ne peut être installée que par exception. La Providence règlera alors l’affaire et scellera la transition. Mais il est impossible de faire incarner quoi que ce soit en un fantôme, ou un aspirant in absentia (à l’étranger). La Russie a besoin d’un Romanov en Russie.

 

Parmi les avantages les plus évidents de tout système de succession héréditaire figure le fait que, puisque personne ne choisit l’élu (qui dans l’idéal ne peut pas refuser son devoir), il est totalement indépendant de tout pouvoir de pression. Mais la fortune fait parfois très bien les choses. L’intronisation d’un vieux Nicolas ou Dimitri sans enfants n’aurait pas empêché l’apparition d’une contestation successorale, de la part de la branche de Cyrille, à la mort de Dimitri. L’intronisation d’Andreï Andreïevitch [Photo ci-dessus] signifie la succession automatique de son fils Alexis Andreïevitch, né en 1953, apportant par là une espérance de stabilité (d’après les trois précédents) d’une trentaine d’années, largement suffisante pour assurer et normaliser la fonction avant la question de sa propre succession. La Providence a pourvu. Maintenant les hommes (Andreï et Alexis) doivent répondre à l’appel de leur devoir. Ils y seront nourris.

 

En juin 2015, lorsque la Région de Léningrad a proposé d’héberger officiellement les rapatriés dans une résidence impériale de Saint-Pétersbourg, Vladimir Petrov proposa aussi le palais Livadia en Crimée, s’exprimant donc manifestement au nom de la présidence de la Fédération. La fonction protocolaire serait de représenter et personnifier la dynastie et la nation, et fut alors comparée à la fonction du roi ou de la reine au Royaume-Uni et aux Pays-Bas d’aujourd’hui. Bien sûr le gouvernement ne pourrait passer que l’autorité dont il dispose, constitutionnelle. Du point de vue du droit constitutionnel, et comme pour un empereur, une personnification institutionnellement reconnue de l’histoire impériale (qui est la fonction actuellement proposée par le gouvernement russe) ne peut pas être élevée plus haut par un corps de hiérarchie subalterne, aussi pour aller plus loin la Russie devra recourir aux seuls corps sociaux qui ont une plus grande légitimité historique et sociale que l’Etat constitutionnel actuel, en l’occurrence l’Eglise et la société civile. Cela viendrait plus tard, les peuples russes réalisant de nouveau qu’un grand pays ne peut pas dépendre de la bonne volonté de volontaires intérimaires élus à titre temporaire, mais a au contraire besoin d’une institution stable offrant une direction à long terme quels que soient les mérites, les compétences et la longévité des individus.

 

Pour l’heure, le gouvernement russe est prêt à donner, au sein de l’État, un statut institutionnel permanent à la famille impériale avant les commémorations de la révolution et des assassinats. La Russie doit d’urgence attribuer la présidence honoraire des célébrations réconciliatoires de 2017. Les développements ultérieurs appartiennent à l’Histoire.

 

Puisse Dimitri reposer en paix. Puissent Andreï et Alexis répondre maintenant. (Source Stratdiplo)

 

L’initiative officielle est venue du député Vladimir Petrov du parti présidentiel, « Russie unie », qui a préparé un texte de loi qui devrait entrer en vigueur à l’occasion du centenaire de la chute du Tsar Nicolas II, en 1917. Rappelons que 2017 sera l’année de l’élection présidentielle russe. Vladimir Petrov entend « donner aux membres de la famille impériale un statut spécial » et « accélérer leur retour en Russie ».

 

Alexander Zakharov, directeur de la Maison Impériale des Romanov en Russie, a indiqué que plusieurs représentants de la dynastie étaient prêts à retourner en Russie.

 

Pourquoi maintenant ?

 

Une telle initiative de la part d’un parlementaire du parti présidentiel n’est pas anodine. Le président russe sait que les USA préparent une révolution de palais en Russie et que, à tout moment, une insuffisance gouvernementale peut aboutir à un coup d’état de la part d’oligarques liés à la finance anglaise et américaine. Sur le modèle de ce que firent les Bolcheviques en 1917-1918.

 

Avec en outre des menaces directes émanant des USA quant à leur volonté de démanteler la Russie en une multitude de républiques aisément manipulables, le chef de l’Etat Russe peut voir dans l’option monarchiste un moyen souple et efficace d’unifier le pays sur la base des principes plus que des partis ou des élections.

 

En outre, elle incarnerait le retour à la tradition déjà largement amorcé dans la Fédération de Russie. (source)

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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 12:10
Poutine : Une société qui n'a aucune possibilité de protéger ses enfants aujourd'hui n'a pas d'avenir

Discutant des aspects multiethniques de la politique intérieure de la Russie, le président russe Vladimir Poutine a appelé à ne pas suivre l’expérience européenne dans ce domaine qui, selon lui, laisse à désirer.

 

Le président russe Vladimir Poutine est convaincu que sa politique migratoire menace l'avenir de l'Europe. Le numéro un russe a fait ce constat lors d'une réunion du Conseil pour les relations interethniques dans la ville russe d'Astrakhan, le 31 octobre.

 

Pour justifier sa déclaration, M. Poutine a noté les crimes graves commis par des migrants arrivés en Europe du Proche-Orient et de l'Afrique. En particulier, il a rappelé le cas de viol d'un petit garçon en Autriche par l'un des migrants dont la condamnation a été finalement annulée.

 

« Une société qui n'a aucune possibilité de protéger ses enfants aujourd'hui n'a pas d'avenir », a déclaré M. Poutine.

 

En outre, le chef de l'État a suggéré que ce qui se passe maintenant dans l'Union Européenne est le résultat de la « culpabilité devant ces migrants » et de l'« érosion des valeurs traditionnelles nationales ». « Il est même difficile d'imaginer ce qu'ils font là-bas » a souligné le président russe.

 

En avril, un réfugié irakien, qui a été accusé d'avoir violé un garçon de 10 ans à Vienne, a plaidé coupable. Toutefois, le verdict a été partiellement annulé à cause d'informations incomplètes sur l'incident.

 

« Le tribunal l'a acquitté pour deux raisons: il ne parle pas la langue du pays et n'a pas compris que le garçon ne voulait pas (d'être violé, ndlr) », a rappelé Vladimir Poutine.

Source: Vladimir Poutine critique la politique migratoire européenne, Sergei Guneev International 22:36 31.10.2016(mis à jour 23:33 31.10.2016

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18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 16:11
Manifestation massive pour le 98ème anniversaire de la mort de Nicolas II et de sa famille

Massive manifestation pour le 98ème anniversaire de la mort de Nicolas II (le dernier tsar de Russie assassiné par les barbares révolutionnaires) et de sa famille :

 

Une information passée totalement inaperçue dans les médias français: des dizaines de milliers de monarchistes russes ont défilé sur 20 kilomètres, dans la nuit du 16 au 17 juillet 2016, en direction de Iekaterinbourg afin de commémorer le 98ème anniversaire de l'exécution de la famille impériale :

Manifestation massive pour le 98ème anniversaire de la mort de Nicolas II et de sa famille

La manifestation a été d'une telle ampleur que diverses chaînes de télévisions russes (http://www.ntv.ru/video/1297022/) ont couvert l'événement.

 

Un tiers des russes souhaiterait la restauration de la monarchie selon un sondage daté de 2013. Le gouvernement russe a ouvert des négociations, il y'a peu, avec les membres de la famille impériale et les deux prétendants au trône ( la Grande-duchesse Maria Romanov et le Grand-Duc Dimitri VI Romanov), afin de convenir avec eux d'un statut officiel dans le pays.

 

D'autres photos de cette manifestation sont disponibles sur la Conférence monarchiste internationale en suivant ce lien : https://www.facebook.com/groups/monarchiste/

 

(Source: Frederic De Natal, Vexilla Galliae facebook)

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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 14:44
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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 11:44
Vladimir Poutine à Cameron sur la Syrie : "Est-ce le genre de gens que vous voulez soutenir et armer ?"

Vladimir Poutine à David Cameron, le Premier ministre britannique sur la Syrie, à Londres le 16 juin 2013 :

 

"Je pense que vous n'allez pas nier que l'on ne devrait pas soutenir ceux qui, non seulement tuent leurs ennemis, mais qui les dépècent, mangent leurs entrailles en public et devant les caméras. (1) Est-ce ces gens-là que vous voulez soutenir? Est-ce ceux-là que vous voulez armer? Si c'est le cas, alors cela n'a guère de rapports avec les valeurs humanitaires qui sont prêchées en Europe depuis des siècles."

Notes

 

(1 ) Un rebelle syrien mange le coeur d'un soldat, images d'une barbarie qui se systématise, RFI, Par Romain Mielcarek Publié le 14-05-2013 Modifié le 15-05-2013 à 12:18

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 19:56

La diplomatie russe a annoncé dans un communiqué que la Russie va convoquer vendredi soir une session du Conseil de sécurité des Nations unies au sujet des déclarations du gouvernement turc favorable à une intervention militaire terrestre en Syrie.

 

"La Russie a l'intention de convoquer aujourd'hui une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU pour discuter cette question et soumettre un projet de résolution appelant à mettre fin à toutes les actions qui sapent la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie", a fait savoir la porte-parole du ministère Maria Zakharova. [1]

 

Le Kremlin va "soumettre un projet de résolution appelant à mettre fin à toutes les actions qui sapent la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

Depuis plusieurs jours, la Turquie évoque l'éventualité d'une opération terrestre avec l'Arabie saoudite afin de venir en aide aux groupes rebelles soutenus par les deux pays. Ceux-ci sont en difficulté depuis l'intervention militaire directe de la Russie l'automne dernier: Moscou a accentué ses frappes, ces dernières semaines, principalement contre les zones aux mains des rebelles dits "modérés". ... [L]a Russie tient désormais de fait tout l'espace aérien du nord de la Syrie, après le déploiement de missiles sol-air S400 et de Tupolev 214R. [2]

 

La demande de Moscou intervient après que la Turquie a plaidé mardi (16 février Ndlr.) pour une intervention militaire terrestre de la coalition internationale en Syrie. "Nous voulons une opération terrestre avec nos alliés internationaux", avait déclaré à la presse un général turc qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat. Et d'ajouter toutefois qu'il "n'y aurait pas d'opération militaire unilatérale de la Turquie". [3]

 

Samedi 13 février, la Turquie avec l'Arabie Saoudite avait déjà déclaré qu'elle pourrait mener une intervention terrestre contre l'EI en Syrie.

Syrie: la Russie convoque le Conseil de sécurité

Sources

 

[1] Syrie: la Russie convoque le Conseil de sécurité, Par LeFigaro.fr, avec AFP et Reuters Mis à jour le 19/02/2016 à 16:45 Publié le 19/02/2016 à 16:40

[2] Intervention turque en Syrie? Moscou convoque le Conseil de sécurité, Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le , mis à jour à

Réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la Syrie à la demande de la Russie, France24, Dernière modification : 19/02/2016

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